Depuis 2014, les experts climatiques étaient perplexes: la hausse de température mesurée des océans n'étant pas aussi forte que ce que les modèles climatiques prédisaient. Mais une nouvelle étude de l'université de Californie à Berkeley résout le problème et donne raison à ces modèles.
La température des océans, à 2000 mètres sous la surface, a été revue à la hausse de façon importante pour la période 1971-2010 par rapport à un rapport scientifique de référence parrainé par l'ONU.
"Indicateur" du changement
"Le réchauffement océanique est un indicateur très important du changement climatique et nous avons les preuves que ce réchauffement va plus vite que ce que nous pensions", indique l'un des auteurs du résumé publié dans Science, Zeke Hausfather.
Le chercheur parle d'"indicateur", car les océans absorbent l'excès de chaleur de l'atmosphère, créé par les rejets de gaz à effet de serre. Selon lui, 2018 sera "très probablement l'année la plus chaude jamais enregistrée dans les océans".
afp/kkub
Imprécision du matériel de mesure
L'imprécision des mesures passées s'explique par le matériel alors utilisé.
Il s'agissait de thermomètres en forme de torpilles, des bathythermographes, reliés par un câble à un navire. Ils ne remontaient pas à la surface et ne duraient pas longtemps.