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Un jeune Suisse sur quatre est fumeur

Bien qu'en recul, le tabac séduit encore un quart de la jeunesse.
Bien qu'en recul, le tabac séduit encore un quart de la jeunesse.
Près d'un jeune sur quatre, âgé de 14 à 19 ans, a avoué fumer des cigarettes en 2007. Ce pourcentage est en baisse de cinq points sur les six dernières années et ceci grâce aux dernières campagnes de prévention, selon l'OFSP.

Le dernier bulletin de l'Office fédéral de la santé publique
(OFSP) révèle de plus que la tendance à fumer augmente
singulièrement avec l'âge. Si 8% des jeunes âgés de 14-15 ans
concèdent être fumeurs, ce pourcentage atteint 26% pour les 16-17
ans et 37% pour les 18-19 ans.

La différence entre filles et garçons tend de son côté à
diminuer (25% contre 23% respectivement). L'enquête sur le
tabagisme apporte passablement d'informations sur l'importance que
joue l'environnement social sur les jeunes.

Question d'exemples

La proportion de jeunes fumant quotidiennement est presque trois
fois plus élevée si les deux parents fument: 26% contre seulement
10% si les parents ne sont pas dépendants de la nicotine. Il en va
de même lorsque ce sont les frères et soeurs qui consomment du
tabac.



Fumer influence par ailleurs son cercle d'amis. Plus du trois
quarts des jeunes fumeurs concèdent que la moitié au moins de leurs
copains sont accros à la clope. A l'inverse, seuls 28% des non
fumeurs sont entourés d'autant de consommateurs de tabac.



L'OFSP révèle également que la grande majorité des fumeurs
achètent eux-mêmes leurs cigarettes. En dépit des restrictions à la
vente en vigueur pour les moins de 16 ans, 67 % des consommateurs
âgés de 14-15 ans indiquent se fournir eux-mêmes en tabac.



ats/jeh

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Fumeurs calmes et habitués

Les motivations des fumeurs ont également été analysées.

La principale cause de cette dépendance est le stress.

Près de 75% des jeunes fumeurs explique qu'allumer une cigarette les calme.

Une grande partie d'entre eux (67%) admettent que fumer est devenue une habitude.

Non-fumeurs sains, économes et désodorisés

Du côté des non-fumeurs, la santé reste le principal argument pour ne pas commencer à fumer (93% des non-fumeurs).

L'odeur "corporelle désagréable" provoquée par la cigarette décourage 80% d'entre eux.

L'aspect financier joue enfin un rôle pour 74% des sondés.