Pour le Docteur Joël Duc, allergologue à Sion, interrogé dans le 19h30, "le réchauffement climatique est quelque chose de terrible pour les gens allergiques au pollen, car avec la chaleur, le pollen sort plus précocement, la production pollinique est plus importante et il perdure plus longtemps. Aujourd'hui, les gens qui sont allergiques à toute une série de pollens peuvent être malades huit mois par année".
En cette deuxième partie d’hiver, la concentration de l’aulne et du noisetier est forte en Suisse romande. Selon diverses études, plus de 20% des Suisses seraient allergiques aux différents pollens. Ils étaient quatre fois moins nombreux dans les années 70.
Un retour de l'hiver serait bénéfique
Les professionnels conseillent aux allergiques de ne pas aérer les pièces durant la journée ou encore de se laver les cheveux plus souvent que d’habitude. Entre anti-histaminique et remèdes naturels, les pharmacies et drogueries sont prises d’assaut. "Homéopathie, huiles essentielles, chacun essaye d’améliorer son confort. L’anti-histaminique n’est pas préventif. Il faut le prendre en cas de besoin mais ne pas en abuser non plus", explique Raphaël Berger, pharmacien à Sion.
L'hiver n’est toutefois pas tout à fait terminé et un retour du froid pourrait calmer pour un temps ces éternuements successifs.
Flore Dussey/boi