L'opération va s'étendre à l'Allemagne, la France, la
Grande-Bretagne, l'Italie, le Portugal, l'Espagne et la Hongrie, a
annoncé mercredi Syngenta dans un communiqué .
Le gîte et le couvert
Elle vise à accroître la présence d'insectes pollinisateurs
indigènes, comme les abeilles et les papillons, en leur fournissant
un habitat et des sources de nourriture aux abords des champs
cultivés.
Le groupe bâlois fournira des mélanges de semences aux
agriculteurs qui désirent développer la flore sauvage. Il entend
également les aider "à user de manière innovante des pesticides" et
prodiguer des conseils pour la gestion des bordures de champs.
Des petites bêtes qui rapportent gros
L'entreprise s'est inspirée de l'opération "Bumblebee" menée au
Royaume-Uni. En trois ans, les populations d'abeilles ont augmenté
jusqu'à 600%, celles de papillons ont été multipliées par 12.
Plus de 80% des cultures européennes de fruits et légumes
dépendent directement des insectes pollinisateurs. Leur valeur pour
l'économie est estimée à 5 milliards d'euros chaque année, tandis
que leur valeur annuelle pour les écosystèmes globaux s'élèverait à
150 milliards d'euros, a expliqué le groupe chimique bâlois.
ap/cer