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Les Britanniques veulent sauver les abeilles

Pour cerner les causes de mortalité, l'étude s'est intéressée à la présence ou non d'agents pathogènes (bactéries, virus, acariens) mais elle ne porte pas sur les pesticides, écartés du champ de l'étude pour des raisons "techniques".
Le nombre d'abeilles ne cesse de chuter partout dans le monde.
Pour enrayer la chute de la population des abeilles, les autorités anglaises passent à l'action. Elles ont lancé mercredi un programme destiné à encourager les citadins à garder des ruches dans leur jardin, voire sur leur balcon.

«Natural England», agence publique qui conseille le gouvernement
sur l'environnement, a présenté une nouvelle ruche en plastique
destinée à faciliter son installation en ville. Baptisée «beehaus»,
elle est plus grande qu'une ruche normale, afin de donner aux
abeilles plus d'espace pour y évoluer.



Elle a déjà trouvé sa place sur le toit-terrasse des bureaux de
Natural England, en plein centre de Londres.

Une «beehaus», c'est 50 pots de miel

«Il n'y aucune raison pour laquelle les villes devraient être
des déserts animaliers. Les animaux peuvent prospérer quand on
conçoit nos zones urbaines avec la nature à l'esprit et la
'beehaus' est un très bon exemple montrant combien il est facile
d'avoir un peu de nature à sa porte», a commenté Tom Tew,
scientifique en chef de l'agence.



Le nombre des abeilles a baissé de 10% à 15% ces deux dernières
années au Royaume-Uni, selon des chiffres officiels. La «beehaus»
permet de récolter cinquante pots de miel pour seulement une heure
d'entretien hebdomadaire l'été, souligne l'agence.



ats/ls

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