Pour parvenir à cette conclusion, des spécialistes du service psychiatrique du canton des Grisons ont passé au crible les données de 17'966 personnes (8852 femmes et 9114 hommes) admises dans deux cliniques psychiatriques, à Cazis (GR) et Coire, afin de trouver un rapport avec le cycle lunaire.
Résultat: aucun lien n'a pu être établi entre les phases de la lune et le nombre d'entrées dans les cliniques psychiatriques. Autrement dit, l'étude n'apporte aucune preuve que notre satellite naturel ait une quelconque influence sur notre santé psychique. Ce dernier ne semble donc être en relation ni avec la pleine lune, ni avec la nouvelle lune, ni avec l'une des 18 autres phases lunaires.
Aucune relation non plus avec la durée du séjour des patients psychiatriques hospitalisés n'a pu être mise en évidence.
>> Notre guide pour comprendre rapidement le cycle lunaire : Les différentes phases de la Lune
Une croyance qui remonte très loin
Beaucoup de gens sont convaincus que la lune exerce une influence sur notre psychisme, une croyance qui remonte loin dans le temps: les cultures anciennes des Assyriens, des Babyloniens et des Egyptiens ont déjà envisagé des liens en la matière. Au Moyen Âge, on affirmait même parfois que les humains pouvaient être transformés en loups-garous à cause de la lune.
>> Lire l'étude publiée dans la revue Swiss Medical Weekly (en anglais)
ats/vic