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La Nasa intéressée à retourner sur la Lune

Il y a 40 ans, on marchait pour la première fois sur la Lune.
Après une première visite en 1969, la Nasa s'intéresse à nouveau à la Lune.
Alors que le retour de la navette Atlantis a été repoussé à samedi, la Nasa a annoncé jeudi préparer pour le mois de juin une mission destinée à trouver sur la Lune des pistes d'alunissage et de l'eau, qui pourraient permettre de travailler sur l'astre, voire d'y vivre.

L'agence spatiale américaine prévoit de faire décoller le 17
juin prochain de Cap Canaveral (Floride, sud-est) une fusée Atlas V
avec à son bord deux engins d'explorations: l'un pour trouver
l'eau, l'autre les pistes d'alunissage.



La mission vise à "collecter des informations pour aller en toute
sécurité sur la Lune et l'explorer", a expliqué Mike Wargo, un
scientifique en chef de la Nasa chargé de la Lune.

Pôles méconnus

Les explorations se concentreront sur les pôles de l'astre,
encore méconnus, et tâcheront de confirmer des informations faisant
état de présence d'hydrogène et de glace à ces endroits. Ces
éléments n'ont pas été trouvés dans les régions équatoriales
explorées par les hommes au siècle dernier.



Les cratères des régions polaires, qui ne sont pas exposées à la
lumière du soleil, pourraient par exemple abriter des réserves
d'eau glacée d'une température de moins 200 degrés Celsius. Selon
le directeur du projet, Dan Andrews, une telle découverte serait
cruciale pour de futures missions habitées: elle permettrait de
fournir de l'oxygène aux astronautes et serait utile aux
véhicules.



Un premier engin, l'Orbiteur de reconnaissance lunaire, équipé
d'instruments de mesure de la température, de la topographie, de
radioactivité et d'hydrogène, fouillera les régions polaires et
fournira des cartes en 3D et des données sur une centaine de sites
qui pourraient être utilisés plus tard pour des alunissages.

Crash programmé

Un autre module spatial, le Satellite d'observation et de
perception des cratères lunaires, est programmé pour s'écraser dans
un cratère lunaire. L'impact qui en résultera, prévu au mois
d'octobre, projettera des débris dans l'atmosphère lunaire à près
de 9,6 km d'altitude, permettant aux observateurs de découvrir une
éventuelle présence de glace. Ce choc, qui ne devrait durer qu'une
poignée de minutes, devrait être visible depuis la Terre via un
télescope.



Ce projet poursuit le travail effectué par la sonde Lunar
Prospector, qui avait détecté de l'hydrogène sur la Lune, sans
parvenir à trouver de l'eau.



L'administration du président américain Barack Obama a annoncé
début mai sa décision de faire procéder à un réexamen indépendant
du programme Constellation de la Nasa qui prévoit un retour des
Américains sur la Lune, et des missions habitées vers Mars.



afp/cab

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La navette Atlantis de retour samedi au plus tôt

La Nasa a renoncé à faire atterrir la navette spatiale Atlantis vendredi en raison du mauvais temps qui sévit à Cap Canaveral (Floride, sud-est).

Au 11e jour de mission dans l'espace, deux "fenêtres" d'atterrissage prévues à 14H00 GMT et à 15H39 GMT ont été successivement fermées alors que la piste du Centre spatial Kennedy était trempée et que de lourds nuages cachaient entièrement le ciel.

La navette Atlantis, lancée le 11 mai avec sept astronautes pour une mission de réparation du télescope spatial Hubble, devra se poser dimanche au plus tard, a expliqué à l'AFP un porte-parole de la Nasa.

Face aux caprices du temps en Floride, l'agence spatiale américaine a activé sa base californienne d'Edwards où la navette pourrait se poser samedi. Mais la Nasa préférerait éviter ce cas de figure, car il faudrait ensuite rapatrier Atlantis à Cap Canaveral sur le dos d'un Boeing 747 pour un coût de près de 2 millions de dollars.

Le plan reste donc dans l'immédiat de poser Atlantis au Centre Kennedy au plus tôt samedi à 9H16 locales (13H16 GMT).

Mais le temps devrait être tout aussi humide et les prévisions ne sont guère meilleures pour dimanche.

Aucune pluie ne doit être signalée dans un rayon de 56 km autour de la piste car l'eau abîmerait les tuiles qui protègent la navette contre l'échauffement lors de son retour dans l'atmosphère.

La mission d'Atlantis a permis au télescope Hubble de reprendre du service pour au moins cinq ans, le temps qu'un successeur encore plus perfectionné prenne le relais en orbite.