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Moteurs de recherche: les innovations se bousculent

Pour le Parti pirate, il faut restreindre les droits d'auteur.
Les moteurs de rercherche rivalisent d'ingéniosité pour aider ll'internaute.
Les millions d'internautes qui cherchent et trouvent sur internet les informations qu'il leur faut ne le savent peut-être pas encore, mais à en croire les professionnels de l'internet, il est urgent de leur fournir des moteurs de recherche plus performants.

En l'espace de deux semaines, Google aura présenté de nouvelles
fonctionnalités, Yahoo! lancé un nouveau concept et Microsoft
annoncé son nouveau moteur de recherche, tandis qu'un petit
nouveau, WolframAlpha, est parvenu à susciter la curiosité des
milieux spécialisés.



A en croire ces sociétés, les internautes pourront d'un clic
trouver les réponses qu'il leur faut, qui iront au-delà du simple
menu de liens internet vous dirigeant vers tel ou tel site.

Nouvelles expériences

Même Google, qui a fondé sa domination du secteur sur la
simplicité de l'affichage de liens vers les sites les mieux à même
de fournir les réponses recherchées, promet de nouvelles
expériences. Ainsi dès la fin du mois sera lancé "Google Squared"
(Google au carré): "à la différence d'un moteur de recherche
normal, cette fonctionnalité ne se contente pas de trouver des
pages sur le sujet qui vous intéresse, elle va automatiquement
chercher et organiser des faits qu'elle trouve sur internet".



A vrai dire, Google a déjà bien commencé à exploiter cette
ambition: il n'est pas rare, si on tape un titre de film, de voir
s'afficher une carte indiquant la localisation des cinémas où il
passe, voire l'heure des séances. Mais Google était condamné à
prendre les devants, histoire de ne pas rester inerte devant les
prétentions de ses rivaux.

Mener à l'essentiel

Yahoo!, qui est deuxième du marché (20,4%), a en effet vanté
cette semaine ses propres progrès en matière de recherche,
introduisant le concept "WOO" ("web on objects", l'internet sur les
objets), par opposition au "WOL ("web on links, l'internet sur les
liens).



Il s'agit de "vous mener directement à ce qui vous intéresse", a
expliqué l'homme à l'origine de ce concept, Phrabhakar Raghavan,
dans un entretien au site spécialisé AllThingsDigital. Selon lui,
cette évolution répond à un besoin des internautes: "nos recherches
montrent que les gens sont impatients, ils veulent quelque chose
d'autre" que d'être simplement dirigés vers des liens.



C'est déjà cette idée qu'a exploitée le génie des mathématiques
Stephen Wolfram, qui la semaine dernière a lancé son site de
recherche "WolframAlpha", un outil qui compile des bases de données
pour trouver des réponses à quelques questions précises, comme le
calcul des calories d'un sandwich au thon ou un record de
température.

Un Kumo pour Microsoft

Le géant Microsoft, qui cherche désespérément à être plus
présent sur le marché (8,3% en avril), présentera quant à lui la
semaine prochaine son nouveau moteur de recherche. Une ébauche
dévoilée en mars de ce nouveau site, baptisé provisoirement "Kumo",
a révélé des fonctions permettant d'afficher les résultats par
genre (images, vidéos...) et un espace réservé aux liens
commerciaux.



Surtout, "Kumo" revendique une technique de recherche sémantique
plus fine que la simple addition de mots clés utilisés dans la
requête. Mais pour David Sullivan, rédacteur en chef de
Searchengine.com, toutes ces nouveautés s'apparentent surtout à des
"relations publiques", ne répondant pas à ce que semblent
réellement rechercher de plus en plus d'internautes: l'information
en temps réel.



Et là, paradoxalement, ce n'est pas sur les moteurs de recherche
qu'ils la trouvent, mais sur des sites de socialisation comme
Twitter: c'est dans ses microblogs que les internautes ont pu le
plus vite découvrir les conséquences (limitées) du séisme de Los
Angeles de dimanche dernier, alors qu'une recherche sur Google ne
donnait rien.



agences/cht

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Les multiples usages de Google

Google a annoncé mercredi que des compagnies électriques installées dans six Etats américains, en Ontario (Canada) et en Inde allaient utiliser un de ses logiciels permettant aux abonnés de contrôler leur consommation. La jauge Google PowerMeter révèle quels sont les appareils qui consomment le plus et ceux qui consomment le moins, grâce à un logiciel relié à des compteurs qui relaient l'information aux adresses internet des consommateurs.

Par ailleurs, Google a annoncé avoir ajouté une fonction de traduction automatique à son service de messagerie Gmail, permettant à ses utilisateurs de traduire leurs messages dans d'autres langues d'un simple clic de souris. Le géant d'internet a intégré à Gmail son programme Google Translate, qui permet de traduire les messages dans plusieurs dizaines de langues. Google Translate est déjà disponible pour fournir des traductions automatiques de pages web ou de blogs.

Enfin, les services forestiers de Pyrgos, la région du Péloponnèse la plus sinistrée par les catastrophiques incendies de l'été 2007, ont désormais l'oeil rivé sur Google Earth pour protéger la repousse des arbres. "Nous nous servons des photos avant feux de Google Earth comme d'une base de référence pour empêcher toute exploitation ou appropriation illégale" des quelque 25'000 hectares de forêts partis en fumée dans cette région du sud-ouest du pays, a expliqué un responsable. "C'est beaucoup plus pratique que les photos aériennes traditionnelles, car nous avons des coordonnées géographiques exactes, que nous pouvons comparer avec nos relevés au sol", a-t-il ajouté.

En revanche, un responsable de la protection de la vie privée en Allemagne a rappelé à Google que les vues panoramiques de rues prises pour alimenter son service de cartographie devaient être effacées après avoir été envoyées aux Etats-Unis pour traitement. Selon lui, la société américaine n'a pas apporté les garanties demandées concernant les personnes dont les visages ont pu être captés par les caméras panoramiques. Il en va de même pour les plaques minéralogiques des voitures, et d'autres informations qui doivent être rendues méconnaissables pour respecter la vie privée des citoyens.

Google offre sur Internet des vues prise à hauteur d'oeil dans les rues du monde entier depuis 2007. Les autorités grecques s'y sont opposées, comme les habitants d'un village anglais, ainsi que le Pentagone pour ses bâtiments militaires. Des citoyens japonais ont protesté aussi contre les vues prises par dessus les clôtures de leurs maisons.