Cette faille - dévoilée par le Financial Times, et résorbée dans la dernière mise à jour de WhatsApp - a permis aux pirates informatiques d'insérer un logiciel malveillant sur des téléphones en appelant les usagers de l'application.
Le quotidien financier a cité un vendeur de programmes d'espionnage affirmant que ce logiciel avait été mis au point par une société israélienne entourée de secret, NSO Group, accusée d'aider des gouvernements du Moyen-Orient au Mexique à espionner des militants et des journalistes.
Télécharger la dernière version
WhatsApp a découvert début mai l'attaque informatique, qui vise notamment des appareils Android et des iPhones d'Apple, et a trouvé un remède en moins de dix jours.
WhatsApp encourage donc "les utilisateurs à télécharger la dernière version de notre application, et à mettre régulièrement à jour celle du système d'exploitation de leur téléphone mobile pour le protéger d'éventuels programmes destinés à subtiliser les données" qui y sont stockées, a déclaré un porte-parole.
La société n'a pas donné de chiffres sur le nombre d'utilisateurs concernés ou visés par l'attaque informatique, et précise avoir informé les autorités américaines du problème.
ats/gma
Controverse de plus pour Facebook
Cette faille est la dernière controverse en date pour Facebook, la maison mère de WhatsApp, qui fait l'objet d'intenses critiques pour avoir permis à des sociétés de recherche de collecter les données personnelles de ses utilisateurs.
La réaction lente du groupe à l'usage par la Russie de son réseau social comme vecteur de désinformation lors de la campagne présidentielle américaine de 2016 est aussi visée.