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L'EPFL dévoile sa nouvelle capsule pour le concours Hyperloop

L'EPFL a présenté son prototype pour participer à l'Hyperloop 2019 à Los Angeles.
L'EPFL a présenté son prototype pour participer à l'Hyperloop 2019 à Los Angeles. / 19h30 / 2 min. / le 29 mai 2019
L’équipe de l’EPFL qualifiée pour l’Hyperloop Pod Competition a dévoilé mercredi le nouveau prototype qu'elle alignera cet été à Los Angeles. Elle était arrivée l'an dernier au troisième rang de ce concours lancé par le milliardaire Elon Musk.

Le fondateur de Tesla et de SpaceX imagine un cinquième type de transport, après la voiture, le train, le bateau et l’avion: des capsules propulsées dans un tube sous vide et pouvant atteindre une vitesse de 1000 km/h.

Le nouveau bébé de l'EPFL s’appelle Bella Lui, mesure 2,1 mètres et pèse 170 kilogrammes. Il aura fallu dix mois de travail aux 25 étudiants d'EPFLoop pour réaliser la capsule. Ce deuxième prototype a été conçu sur la base de l'expérience accumulée en 2018. L’équipe s’était alors hissée à la troisième place.

"Bella Lui contient plusieurs choix courageux: le système de propulsion basé sur un moteur à induction linéaire à grande vitesse, un pack de batteries entièrement repensé fonctionnant à haute température et une structure en fibre de carbone conçue par nos soins de A à Z", a indiqué Mario Paolone, conseiller scientifique de l’équipe.

De 500 km/h à 0 en deux secondes

L'ensemble est habillé d’une fine coque en fibre de carbone qui lui confère son esthétique. Le nom Bella Lui fait référence à une montagne située au nord de Crans-Montana (VS), un des sponsors de l'opération.

Comme l’exige le règlement du concours, chaque élément a été nouvellement pensé et fabriqué. Le résultat le plus remarquable par rapport au prototype de l’an dernier est une grosse perte de poids: 170 kg contre plus de 300 kilogrammes en 2018.

En deux modules de 2,3 kg chacun (contre 7 kg chacun l’an dernier), ils offrent une puissance de décélération de 7G. En d’autres termes, la capsule est capable de freiner de 500km/h à 0 en deux secondes.

ats/gma

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Place aux essais

Pour les étudiants, l’heure est maintenant aux essais. Avec le défi de ne pas pouvoir les effectuer en conditions réelles sur le campus. Ce ne sera que sur la base de SpaceX, dans le tube sous vide de 1,2 kilomètre, le 21 juillet, que sonnera l'heure de vérité.

Comme l’an dernier, la compétition proprement dite aura lieu sur la rampe d’essai située près du quartier général de SpaceX, à Hawthorne en Californie. Cette quatrième édition mettra aux prises 21 équipes du monde entier. La Suisse en aligne deux: en plus de l'équipe Swissloop, celle de l'EPFZ et d'autres hautes écoles suisses s'est également qualifiée pour ce concours.