"C'est un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l'humanité": la formule de Neil Armstrong, qui a posé pied sur la Lune en juillet 1969, est restée dans l'Histoire. La NASA se prépare à réitérer l'exploit en y envoyant la première femme et le prochain homme dans cinq ans au plus tôt, selon la volonté et les prévisions optimistes de l'administration Trump.
Mais avant cela, l'agence spatiale américaine doit envoyer trois alunisseurs, les premiers à atteindre la Lune depuis le départ des astronautes d'Apollo 17 en 1972. Développés à hauteur de 77 à 97 millions par les sociétés américaines Astrobotic, Intuitive Machines et Orbit Beyond, ces appareils auront pour vocation de livrer sur la surface lunaire jusqu'à une vingtaine de petites charges utiles, qui seront fournies par la NASA, dans le cadre du programme Artémis. Le premier doit alunir en septembre 2020.
La Chine en concurrence
Si les Américains n'ont plus eu aucune présence sur la Lune depuis 1972, la NASA a en revanche régulièrement envoyé des sondes en orbite lunaire; seuls le Lunar Reconnaissance Orbiter et les deux sondes ARTEMIS-P1 et P2 sont actives aujourd'hui.
De son côté, la Chine a aluni deux fois récemment: en 2013 et en janvier dernier sur la face cachée de la Lune. La sonde Chang'e 4 et son robot motorisé Yutu-2 sont les seuls en activité en ce moment.
ats/ani