Constitué d'appareils de mesure (température, hygrométrie, force et direction du vent), l'installation identifie, avec la technologie laser, la présence dans l'air de spores des maladies fongiques de la vigne. L'information est ensuite transmise au vigneron, qui peut ainsi diminuer le nombre et l'intensité des traitements de ses parcelles.
"On ne se contente pas de dire qu'il y a un risque, mais on est capable de dire au vigneron qu'on commence à voir des spores et que c'est le moment de traiter. Cela lui permet d'attendre", explique Jérôme Kasparian, professeur à l'UNIGE.
Brevet déposé
Le brevet pour cette avancée technologique, une première mondiale, vient d'être déposé. Présenté cette semaine à Genève au congrès international de la vigne et du vin, le dispositif intéresse déjà de nombreux viticulteurs et pourrait rapidement essaimer dans le monde.
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"C'est tout nouveau. L'installation est dans une phase d'évaluation, mais les premiers tests ont été très concluants", assure Jean-Pierre Wolf, professeur de physique appliquée au sein de l'université genevoise.
Joël Boissard/gma