Le décollage a eu lieu avec trois heures de retard sur l'horaire
initial et à une heure de la fin de la fenêtre de tir pour la
journée. La Nasa avait déjà été contrainte mardi, après de
multiples tentatives, de reporter de 24 heures le lancement en
raison des conditions météo défavorables. Le test du premier étage
de cette fusée doit propulser la capsule Orion, successeur de la
navette au plus tôt en 2015, et doit durer 2 minutes 30.
Un programme à 445 millions de dollars
Ce premier test devrait permettre d'avoir une première idée de
la stabilité et de la sûreté du lanceur. "L'objectif de ce vol est
de vérifier que nous pouvons manoeuvrer une fusée de cette taille,
de cette forme et de cette masse", expliquait hier le numéro deux
du contrôle de la mission, Jon Cowart.
Les données collectées proviendront de plus de 700 capteurs
répartis sur l'ensemble de Ares 1-X et leur analyse prendra
plusieurs mois. Les ingénieurs pourront ainsi vérifier et améliorer
leur modèle informatique du lanceur. La Nasa a dépensé 445 millions
de dollars pour ce test.
agences/tyf