Faute de partenaires publics et privés, la liaison imaginée par
Swissmetro entre les grandes villes de Suisse ne verra pas le jour
à court terme. Président du conseil d'administration de Swissmetro,
le conseiller national et directeur de l'USAM Pierre Triponez
(PRD/BE) a présenté mardi à Berne la nouvelle orientation de
l'association Swissmetro.
Promotion à l'étranger
Les recherches sur les technologies de transport, menées
essentiellement à l'EPFL, peuvent passer au stade de l'utilisation
industrielle. «La technologie de type Swissmetro doit être promue
en Suisse et à l'étranger», affirme Pierre Triponez. Les marchés
européens, éventuellement asiatiques, sont dans le collimateur.
L'agence de la Confédération pour la promotion de l'innovation
(CTI), qui a cofinancé ces recherches, poursuivra sa participation.
L'industrie suisse s'y associera. La création d'un consortium est
envisagée.
Avantages multiples
Swissmetro ne perd pas des yeux la réalisation en Suisse d'une
liaison rapide entre les centres urbains. «Le conseil
d'administration estime toujours que c'est faisable», confie M.
Triponez. Les tests et les études le confirment.» Les avantages
sont multiples: emprise au sol minime, peu de maintenance,
nuisances sonores infimes. Des expropriations ne sont pas
nécessaires.
agences/stp
Swissmetro: un projet révolutionnaire
Les systèmes développés pour Swissmetro consistent en un entraînement par moteur linéaire, une sustentation magnétique et la transmission d'énergie du sol au véhicule sans contact.
Les rames pourront circuler à 400 km/h ou plus, dans des tunnels sous vacuum. La perte d'énergie due au frottement se trouve fortement réduite.
Les problèmes de chaleur sont éliminés. Ces procédés peuvent être utilisés dès maintenant dans le développement de systèmes innovatifs de transport.