L'enveloppe finale est supérieure à la somme initialement proposée par l'ESA à ses Etats membres, soit 14,3 milliards d'euros, s'est félicité son directeur général Ian Wörner.
"C'est un pas de géant pour l'Europe, cinquante ans après le débarquement sur la Lune", a réagi auprès de l'AFP Jean-Yves Le Gall, le président du CNES, l'Agence spatiale française.
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Ce budget, qui va financer les nouveaux programmes spatiaux sur une durée de trois à cinq ans, atteint une somme inégalée depuis la fondation de l'organisation intergouvernementale, en 1975.
La France et l'Allemagne, premiers contributeurs
L'Allemagne a mis la plus grosse enveloppe (3,3 milliards d'euros), devant la France (2,7 milliards), devenant ainsi, sur le long terme, le premier pays contributeur de l'ESA. "Mais sur les trois prochaines années, la France reste en tête", a précisé le ministère de la Recherche.
L'ESA prévoit une montée en puissance dans le domaine des sciences de l'univers, de l'exploration, avec des missions sur Mars et sur la Lune, et d'observation de la Terre avec notamment le programme de surveillance du changement climatique, Copernicus, pour qui l'agence spatiale va fournir de nouvelles sentinelles.
afp/ani