Le compte à rebours a été interrompu une heure et dix minutes avant l'envol en raison d'un problème de software au niveau de l'étage supérieur de la fusée, selon une journaliste. C'est là que se trouvent les satellites. Ils sont en sécurité, a indiqué l'ESA, qui précise qu'une nouvelle date de lancement sera annoncée dès que possible.
"Une analyse des causes (de la défaillance) est en cours pour résoudre le problème", a affirmé l'agence spatiale russe, dans un communiqué publié sur son site internet.
Outre CHEOPS, la fusée Soyouz doit déployer un satellite italien du programme d'observation de la Terre Cosmo SkyMed ainsi que trois autres petits satellites.
Dans les 3 prochains jours
Le départ est reporté d'au moins 24 heures, la fenêtre de tir étant à 09h54, à la seconde près. Le lancement ne peut se faire que dans les trois prochains jours, sinon le réservoir doit être vidé et la fusée désinstallée pour subir un check-up.
Le prix Nobel Didier Queloz avait confirmé sa présence mardi. Il a fait part de sa déception dans un tweet.
Analyser les exoplanètes
CHEOPS (abréviation de CHaracterising ExOPlanet Satellite) est un projet de l’ESA et de la Suisse. Ses objectifs consistent à étudier les exoplanètes en observant les étoiles autour desquelles elles orbitent.
Près de 4000 exoplanètes - orbitant autour d'une étoile autre que le Soleil - ont été détectées depuis la découverte de la première, 51 Pegasi b, il y a 24 ans par les Prix Nobel de physique 2019 Michel Mayor et Didier Queloz.
L'objectif de CHEOPS n'est pas d'aller en débusquer de nouvelles mais d'analyser celles déjà identifiées pour tenter de comprendre de quoi elles sont faites. C'est là un pas dans la longue quête de formes de vie extraterrestre, mais aussi des origines de la Terre.
>> Pour tout savoir sur le télescope CHEOPS : Le télescope suisse CHEOPS veut faire la lumière sur les exoplanètes
ats/lan