La France est à la 4e place de ce classement et occupe même la
peu enviable première place européenne de pays émetteur de "spam".
Selon l'étude, 23,2% des "spam" reçus dans les messageries
électroniques à travers le monde proviennent des Etats-Unis.
Lutte contre le spam
Pourtant, rappelle Sophos, Washington s'était doté en 2003 du
Can-Spam Act, une loi fédérale destinée à combattre ce fléau. Le
nombre de spam avait jusqu'à présent décliné chaque trimestre
depuis l'entrée en vigueur du Can-Spam Act.
Malgré l'augmentation des arrestations et le prix significatif des
amendes, il apparaît que les Etats-Unis ont encore beaucoup de
travail à faire pour combattre les courriels indésirables, a
affirmé Ron O'Brien, expert des questions de sécurité informatique
chez Sophos.
La Chine: bonne deuxième
Derrière les Etats-Unis, viennent au classement des plus gros
exportateurs de spam la Chine, incluant Hong Kong, (20%) et la
Corée du Sud (7,5%). Sur une base régionale, l'Asie est néanmoins
responsable de plus de spam que n'importe quel autre continent avec
une part de 40,2%.
Mais l'Europe connaît une croissance régulière du spam. La part
européenne de spam pour le premier trimestre 2006 était de 25% et
atteint maintenant 27,1%, dépassant de ce fait l'Amérique du Nord
(25,7%).
Même si la Russie ne figure pas dans le classement, Sophos a
découvert des éléments qui laissent croire que des spammeurs russes
contrôlent de vastes réseaux de PC "zombis" (des PC infectés par un
programme malicieux).
afp/stp
Célèbre spammeur amendé
Une cour fédérale au Texas a imposé une amende de 10 millions de dollars à un ancien étudiant, considéré comme l'un des rois du spam dans le monde.
Lors du verdict, le ministre de la justice du Texas avait indiqué que ce procès avait non seulement permis de mettre fin à "l'une des pires officines de spams", mais qu'il était aussi "un avertissement pour tous ceux qui seraient tentés de se lancer dans l'envoi de spams pour faire de l'argent".
Le principal accusé Ryan Pitylak, 24 ans, avait avec 3 autres partenaires bombardé des internautes avec des millions de pourriels, en utilisant au moins 250 identités différentes.
Ces pourriels appelaient les destinataires à donner des informations personnelles. Leurs adresses étaient ensuite revendues à d'autres sociétés, malgré les garanties de confidentialité offertes.
Ryan Pitylak avait été décrit par une revue spécialisée comme le 4ème pire générateur de pourriels au monde.