Publié

Les banques suisses mordent à "l'hameçon"

internet
Le piratage de données sensibles a coûté 2,75 mrds aux USA en 2005
Les banques suisses et les prestataires de services financiers sont toujours plus souvent confrontés à des attaques de "phishing", appelées aussi "hameçonnage".

Pour lutter contre la criminalité sur internet, la société
éditrice de logiciels Symantec plaide pour davantage d'information
à la clientèle et de formation interne.

Forte hausse

Le piratage informatique de données personnelles relatives à des
comptes bancaires a nettement augmenté récemment, a souligné mardi
Symantec. Le mois dernier, la banque Migros avait d'ailleurs dû
interrompre son trafic de paiement via internet suite à un
"hameçonnage".



Les dommages causés par le piratage de données sensibles comme des
codes de sécurité personnels sont énormes: rien qu'aux Etats-Unis,
ils se chiffraient l'an dernier à 2,75 milliards de dollars.



Le procédé est souvent le même: des clients reçoivent un courriel
ayant l'apparence d'un document de leur établissement financier qui
leur demande de communiquer divers codes ou mots de passe. Les
banques doivent clairement faire savoir à leur clientèle qu'elles
ne sollicitent jamais de telles informations par courriel.

Et voilà le "pharming"

Les escrocs peaufinent leurs méthodes et ont recours à des
techniques encore plus insidieuses. Il en va ainsi du "pharming"
qui consiste à rediriger l'internaute à son insu d'un site à un
autre. Tout à fait ressemblant au premier, il permet de recueillir
le nom d'utilisateur et le mot de passe de l'usager.



ap/tac

Publié

Sécurité à renforcer

Selon un rapport établi par Symantec, 7,92 millions de tentatives d'"hameçonnage" ont été enregistrées chaque jour sur la Toile au cours du second semestre 2005, contre 5,7 millions lors du semestre précédent.

De nombreuses banques travaillent à améliorer la sécurité du trafic internet. L'identification par le biais de données biométriques comme l'empreinte digitale ou celle de l'iris sont différentes pistes explorées.

Mais les fraudeurs tirent également profit d'erreurs de collaborateurs au sein des banques. Celles-ci doivent donc consentir des efforts en matière de formation.