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Web: la guerre des navigateurs se poursuit

Le succès de Firefox ne se dément pas.
Le succès de Firefox ne se dément pas.
La guerre des navigateurs se poursuit de plus belle. Alors qu'Explorer 7 se fait toujours attendre, Firefox a lancé une version 2 expérimentale. Opera, qui a lancé sa neuvième mouture, se distingue en matière de mobilité.

En début de semaine, Firefox a annoncé le lancement de l'Alpha 1
de sa version 2. Pas de révolution au programme, mais quelques
améliorations notamment en matière de stabilité et de sécurité,
puisque cette version intègre un système de lutte contre le
pishing, c'est-à-dire le renvoi d'un internaute sur un faux
site.



Ce qui surprend immédiatement dans cette nouvelle version, c'est
l'apparition d'une petite boule bleue (sans le renard) dans le
graphisme ainsi que d'un nom de code plutôt curieux "Bon Echo".
Cette première mouture n'existe pour l'instant qu'en anglais et
malheureusement ne permet pas d'utiliser tous les plugins
précédemment installés.



Cette nouvelle version comporte encore un correcteur de frappe
(grâce à la barre Google) qui s'active dans les champs de
formulaires. Par ailleurs, la gestion des flux RSS a été améliorée.
Rien de révolutionnaire, mais une évolution de bon aloi.

Encore quelques bugs

Selon des échos glanés sur la toile, certains internautes
trouvent ce nouveau produit plus stable, d'autres, comme votre
serviteur, non. Enfin, certains se demandent pourquoi le navigateur
n'intègre pas la possibilité de voir toutes ses fenêtres dans une
seule page comme le futur Explorer 7 ou encore Opera.



Pour remédier à cette faiblesse, Firefox propose un petit plugin
du nom de foXpose 0.3 sur son site. Celui-ci ouvre un nouvel onglet
dans lequel apparaît une mosaïque de fenêtres redimensionnées, de
quoi avoir une vue globale sur tous ses onglets ouverts!

Jusqu'à 25% des internautes

Apparemment, la stratégie suivie par Firefox porte ses fruits.
Jour après jour, selon les statistiques de tsr.ch, le navigateur
grignote des parts de marché en Suisse. Actuellement, près de 19%
des internautes ont succombé aux charmes du petit renard.



Dans le reste de l'Europe aussi, le succès de cette alternative à
Explorer remporte généralement un vif succès. En Allemagne, par
exemple, selon des chiffres de PC Impact repris d'une étude de la
société Web Side Story, près de 27% des internautes auraient choisi
Firefox. En France, ils seraient environ 15%. Et 12% en Italie. A
l'inverse, en Grande-Bretagne, ce chiffre ne serait que de 9%
environ.

Quelle évolution?

Firefox
profite notamment des déboires de Microsoft. Ainsi les dernières
versions d'Explorer (version 7) font encore sourire certains
internautes vu le caractère gênant de quelques bugs frappant
notamment la messagerie Outlook Express.



Quant aux autres navigateurs, la part de marché des Safari, Opera,
Netscape etc. ne dépasse pas les 10%. Toujours selon les chiffres
de Web Side Story, la part des navigateurs alternatifs va de 2% en
Espagne à quelque 8% en Allemagne. Sur tsr.ch, ce chiffre grimpe à
près de 10%.



La navigateur Opera, qui intègre depuis belle lurette des
fonctionnalités qui apparaîtront bientôt dans Firefox 2, ne
parvient pas à conquérir le marché des PC. Toutefois, l'éditeur
norvégien vient de sortir sa version 9, qui intègre notamment la
possibilité de faire fonctionner de petits utilitaires nommés
widgets, permettant, par exemple, de consulter la météo en
permanence.

Téléphonie mobile

En fait, c'est du côté de la téléphonie mobile qu'Opera fait
très fort. Non seulement Opera Mini permet d'afficher des pages web
sur des téléphones pas très performants, mais surtout Opera Mobile
équipe un nombre de PDA et de cellulaires de plus en plus
important.



Ce navigateur permet notamment de zoomer les pages pour les
adapter à la largeur de l'écran (comme son grand frère pour PC). La
dernière version permet aussi d'ouvrir plusieurs onglets. Enfin,
les raccourcis disponibles à partir du clavier ont été optimisés et
rendent le surf vraiment agréable.



Après l'échec de Netscape, on pensait qu'Explorer allait régner
sans partage. Désormais la chose est claire: en Allemagne, les
parts de marché du produit de Microsoft sont tombées à 65% et la
chute semble se poursuivre. Explorer 7, dont le design est
discutable, permettra-t-il de redresser la barre?



Xavier Studer

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Google en forme

- L'américain Google a plus que doublé son bénéfice net au deuxième trimestre.

- Le bénéfice net du leader mondial des moteurs de recherche a atteint 721 millions de dollars contre 342,8 millions un an plus tôt, selon des chiffres publiés jeudi soir.

- Ce résultat, meilleur que ce qu'attendait le marché, s'explique par la croissance du chiffre d'affaires de Google.

- Les ventes, qui reposent sur les revenus des publicités placées sur les sites de Google, se sont établies à 2,46 milliards de dollars, en hausse de 77% sur les 1,38 milliard dégagés au deuxième trimestre 2005.

- En excluant 785 millions de dollars de "coûts d'acquisition de trafic", une portion des ventes due aux sites partenaires, le chiffre d'affaires de Google ressort à 1,675 milliard.

- Google, qui ne donne pas de prévisions financières, a indiqué que ses prochains investissements seront destinés pour l'essentiel à des infrastructures télécoms et high-tech, et dans une certaine mesure à d'autres acquisitions dans l'immobilier.

- Sur le semestre, Google a réalisé un bénéfice net de 1,31 milliard de dollars (+85%) pour un chiffre d'affaires de 4,71 milliards (+78%).

- Le principal concurrent de Google, l'américain Yahoo!, avait publié mardi soir des résultats qui ont déçu le marché. Il avait aussi annoncé un retard dans le lancement de sa nouvelle plate-forme de recherche sponsorisée.