Les discussions ont atteint un point critique et leur succès
n'est pas garanti, a ajouté cette source interrogée par le
quotidien américain. Les premières rumeurs relatives à ces
discussions ont circulé sur le blog TechCrunch.
Un porte-parole de YouTube n'était pas immédiatement joignable
pour commenter l'information. Un porte-parole du portail Internet
américain Google a refusé de commenter "des rumeurs et des
spéculations".
YouTube, un phénomène
"Le site à la croissance la plus rapide", "un phénomène de
l'internet": les superlatifs ne manquent pas pour décrire
l'ascension fulgurante de YouTube (lire
ci-contre). "Ce site est à la vidéo ce que Myspace.com est
au réseau de socialisation", résumait le mois dernier Phil Leigh,
du cabinet Inside Digital Media.
"Comme Skype, YouTube est leader dans son segment, bénéficie d'une
marque très connue, est renommé pour sa technologie et sa
simplicité d'utilisation...sans pour autant générer encore de gros
profits", remarquait le mois passé Scott Kessler, analyste de
l'agence de notation de Standard and Poor's. "Et je ne pense pas
que Skype était aussi «sexy» que YouTube, au moment de son rachat
!", poursuivait l'analyste.
Un prix plus élevé que les estimations
Le quotidien New York Post estimait dans un article fin juillet
que l'entreprise, qui compte une cinquantaine de salariés, pourrait
être valorisée entre 600 millions et 1 milliard de dollars.
agences/hof
Histoire d'une success story
Fondé en février 2005, YouTube a vu sa fréquentation décoller au cours des derniers mois.
Le nombre de visiteurs a quadruplé aux Etats-Unis entre janvier et juin, selon l'institut Nielsen/Netratings.
Le site jouit désormais de 60% de parts de marché, dépassant Yahoo!, MSN (Microsoft), Google ou AOL pour les vidéos visionnées sur internet.
Mi-juillet, YouTube annonçait avoir franchi la barre symbolique de 100 millions de documents vidéo regardés gratuitement chaque jour sur son site.
Le site pourrait ainsi connaître le même destin que MySpace, racheté à l'été 2005 pour 580 millions de dollars par News Corporation, ou que les logiciels de téléphonie en ligne Skype, avalés il y a un an par eBay, pour 2,6 milliards de dollars.