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La production des BlackBerry va définitivement cesser cet été

Le Blackberry Classic, lancé en décembre 2014 [Reuters - Brendan McDermid]
blackberry / Le Journal horaire / 31 sec. / le 4 février 2020
Le groupe canadien BlackBerry et le chinois TCL, qui avait repris la fabrication des appareils fin 2016, ont annoncé lundi la fin de la production de l'emblématique smartphone à clavier. Très prisé dans les années 2000, sa part de marché avait chuté à moins de 1% fin 2012.

"Nous avons le regret d'annoncer qu'à partir du 31 août 2020, TCL Communication ne vendra plus d'appareils mobiles BlackBerry", ont annoncé les deux entreprises dans un message posté lundi sur Twitter. TCL n'aura ainsi plus les droits pour concevoir, fabriquer et vendre les smartphones BlackBerry.

L'entreprise n'ayant pas donné de détail sur l'avenir de ses téléphones mobiles, leur disparition est programmée. "TCL continuera à assurer le service après-vente des appareils, y compris le service clientèle et la garantie, jusqu'au 31 août 2022, ou aussi longtemps que l'exigent les lois locales" en la matière, précise le message.

Les Smartphones Key2, derniers modèles de BlackBerry sortis en 2018, étaient toujours mis en avant lundi sur le site internet du groupe.

Moins de 1% de part de marché

L'entreprise canadienne avait décidé en 2016 d'abandonner la fabrication de téléphones pour se recentrer sur son métier de base dans les logiciels et services. L'accord avec TCL prévoyait que BlackBerry conservait le contrôle des logiciels et de la sécurité des téléphones, tandis que TCL produisait les appareils, abandonnant l'ancien logiciel BlackBerry OS. La même société TCL produit également des smartphones sous la marque Alcatel.

>> Lire à ce sujet : Le fabricant Blackberry renonce à concevoir ses smartphones

Très prisés dans les entreprises dans les années 2000, car ils permettaient de consulter facilement les emails, ils ont notamment dû faire face à la concurrence de l'iPhone d'Apple, arrivé sur le marché en 2007. BlackBerry était, depuis, confronté à une érosion ininterrompue de ses ventes depuis fin 2012, avec une part de marché tombée à moins de 1%.

afp/vic/br

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