La vidéosurveillance: premier Nouvo débat

Le résumé des interventions

Pour l'un, Pierre Gardet, maire du Grand-Saconnex, les caméras
de surveillance sont un impératif et protégeront les infrastructure
de sa commune contre les vandales.

Pour l'autre, Nils de Dardel, ancien député socialiste, elles
représentent un risque pour les libertés individuelles et la
population les rejette. Ce fut notamment le cas à Bienne en
votation populaire.

Selon Alexandre Fluckiger, qui lui consacre une recherche
universitaire, la vidéosurveillance n'a qu'un effet «contrasté» sur
la sécurité: dans des lieux fermés, elle peut être utile, mais en
plein air, son effet est moins palpable.

Enfin, pour Touradj Ebrahimi, professeur à l'EPFL, nous n'en
sommes au début du phénomène: «les caméras seront bientôt partout,
elles seront invisibles et intelligentes, et se cacheront jusque
dans la peinture elle-même des murs».

L'intervention de chacun est présentée en vidéo. Vous pouvez
également visionner ce premier débat Nouvo en intégralité.

A propos du premier débat organisé par Nouvo

Le débat, animé par Bernard Rappaz, rédacteur en chef de TSR
Multimédia, a eu lieu mardi. Les intervenants:



- Pierre Gardet, conseiller administratif, commune du
Grand-Saconnex qui va installer une trentaine de caméras



- Touradj Ebrahimi, responsable du laboratoire de traitements des
signaux, EPFL et fondateur de Emitall, créateur d'un logiciel
permettant de «flouter» les visages filmés



- Nils de Dardel, politicien, a participé au jury des «Big Brother
Awards» récompensant ironiquement des organismes qui se sont
illustrés en matière d'atteintes à la vie privée



- Alexandre Fluckiger, co-auteur de la recherche FNRS
«vidéosurveillance et risques dans l'espace à usage public»