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Vache folle: aucun cas en Suisse en 2007

La polémique est présente en Europe et aux Etats-Unis
Le recul de la maladie de la vache folle est attestée dans le monde
Pour la première fois depuis 17 ans, aucune vache folle n'a été signalée en Suisse en 2007. Cette maladie avait été découverte dans le pays en 1990. Les cas de Creutzfeldt-Jakob ont aussi fortement diminué dans le monde.

Les mesures qui ont été prises resteront en place. Selon les statistiques de l'Office vétérinaire fédéral (OVF), 463 cas d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), plus connue sous le nom de vache folle, ont été recensés en Suisse depuis 1990.

En recul constant

La maladie n'a pas été diagnostiquée jusqu'à présent durant l'année en cours, a indiqué à l'ATS Cathy Maret, porte-parole de l'OFV. Le nombre de vaches touchées par la maladie a reculé depuis 2001. L'interdiction de nourrir les bêtes avec de la farine animale ne sera toutefois pas levée.

Une période de 6 ans en moyenne s'écoule entre le moment où l'animal est contaminé et l'irruption de la maladie de la vache folle proprement dite, a précisé Cathy Maret. Si l'interdiction de nourrir les bêtes avec de la farine animale est en vigueur depuis 2001, celle-ci est déjà en place depuis 1990 pour les ruminants.

Nouvelle unité

Comme prévu lors de sa création en 2000, l'Unité ESB de la Confédération avait cessé ses activités à la fin de l'année 2006. Elle avait été pendant six ans un soutien aux cantons pour optimiser la mise en place des mesures touchant la filière bovine.

Une Unité fédérale pour la filière alimentaire a débuté ses activités le 1er janiver sur le modèle de l'Unité ESB. Elle est chargée de la santé animale, de la protection des animaux et de la sécurité alimentaire.

ats/het

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Creutzfeldt-Jakob recule aussi

Selon les chiffres de l'ONU datant de fin 2006, le nombre de cas d'ESB a également nettement reculé au niveau mondial.

Le nombre d'êtres humains décédés des suites d'une variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, la forme humaine de la vache folle, a aussi diminué.

Assouplissement possible

L'UE examine actuellement la possibilité d'autoriser à nouveau l'utlisation de cadavres d'oiseau pour la farine destinée aux porcs et vice versa.

L'assouplissement de l'interdiction est sur le principe également possible en Suisse, a noté Cathy Maret.

La mesure exige toutefois une stricte séparation des lignes de production pour les oiseaux et les porcs d'une part et pour les ruminants de l'autre. Les installations actuelles en Suisse ne garantissent pas cette séparation.

Une deuxième condition est requise. La farine animale doit réellement provenir soit des oiseaux soit des porcs, ajoute l'OFV.