Telles sont les conclusions de certains climatologues. L'ozone
de la stratosphère, en dehors des zones polaires, a arrêté de se
raréfier en 1997, affirment des chercheurs. Ils ont analysé des
observations faites sur une période de 25 ans.
La couche d'ozone protège la planète des rayonnements ultraviolets
du soleil, mais des produits chimiques de fabrication humaine, et
notamment les chrorofluorocarbones (CFC) présents dans des systèmes
réfrigérants et des pulvérisateurs, ont détruit l'ozone
stratosphérique, réduisant l'épaisseur de la couche
protectrice.
Salvateur protocole de Montréal
Selon les chercheurs, cette reconstitution de la couche d'ozone
est due en grande partie au protocole de Montréal, adopté en 1987,
qui visait à réduire les émissions de substances chimiques
nuisibles à l'ozone.
"Ces résultats confirment que le protocole de Montréal et ses
amendements ont réussi à enrayer la perte d'ozone dans la
stratosphère", a déclaré Eun-Su Yang, du Georgia Institute of
Technology, qui a dirigé l'équipe ayant réalisé l'étude. "Au rythme
actuel de sa reconstitution (...) la couche d'ozone au niveau
mondial pourrait revenir à son niveau de 1980 vers le milieu de ce
siècle", a-t-il ajouté.
Si l'ozone de la stratosphère, située 10 à 50 km au-dessus de la
Terre, agit comme un bouclier protecteur, celle que l'on trouve au
niveau du sol peut nuire aux tissus pulmonaires et aux plantes, et
constitue l'un des principaux composants du smog.
agences/hof
Effet de serre: la méthode "Schwarzie"
Arnold Schwarzenegger a annoncé mercredi avoir signé un accord "historique" avec le Parlement californien pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Objectif: diminuer les rejets de gaz en Californie de 25% d'ici 2020.
Le gouverneur de l'Etat le plus peuplé des Etats-Unis, républicain comme Bush, se démarque ainsi du gouvernement fédéral, toujours hostile au protocole de Kyoto.
Selon Arnold Schwarzenegger, cet accord servira d'exemple aux autres Etats.
La Californie est le douzième pollueur de la planète.
Quant aux Etats-Unis, ils sont responsables de 25% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.