Grâce à ce type de molécules, un rayonnement nettement plus
élevé peut être introduit dans la tumeur qu'avec les substances
utilisées jusqu'à présent. Ces nouvelles molécules ont été
identifiées par un groupe de chercheurs international placé sous la
direction de l'Université de Berne, a indiqué mercredi cette
dernière.
Ces résultats très prometteurs ont été publiés dans la revue
«Proceedings of the National Academy of Sciences». Cette découverte
représente même un changement de paradigme dans la médecine
nucléaire, selon Jean Claude Reubi, directeur de l'étude et
professeur à l'institut de pathologie de l'Université de Berne et
au «Salk Institute» de San Diego.
Nouvelles molécules mieux assimilées
Les nouvelles molécules de synthèse, testées sur des animaux,
sont assimilées beaucoup plus efficacement par les tissus
cancéreux. De surcroît, les doses d'irradiations dans les tissus
sains et dans les reins s'avèrent nettement plus basses qu'avec les
molécules utilisées jusqu'ici, ce qui représente un grand avantage
dans les radiothérapies.
ats/jab
Radon: nombreux dépassements détectés en 2005
La campagne de mesures du radon menée l'hiver dernier en Suisse a mis en évidence 570 nouveaux dépassements de la valeur limite. Avec les 570 nouveaux cas litigieux, 1300 bâtiments outrepassent désormais la valeur limite en Suisse.
En Suisse, près de 100'000 personnes sont exposées à des concentrations supérieures à la valeur directrice de 400 Bq/m³, et 15'000 vivent dans des logements où la valeur limite de 1000 Bq/m³ est dépassée.
Pourtant, le respect de mesures simples de construction permet de se prémunir efficacement, et l'assainissement des bâtiments pollués est facile à réaliser dans la plupart des cas.
Le radon fait entre 200 et 300 victimes chaque année en Suisse et est la première cause du cancer des poumons après le tabac. Il provient de la désintégration de l'uranium dans le sol.