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Nestlé et EPFL: une collaboration à 25 millions

Les dirigeants de Nestlé et de l'EPFL ont conclu un important partenariat
Les dirigeants de Nestlé et de l'EPFL ont conclu un important partenariat
Nestlé et l'EPFL veulent en savoir plus sur la relation entre nutrition et cerveau. La multinationale s'est engagée mardi à financer deux chaires à la Haute école à raison de cinq millions de francs par année durant cinq ans.

«Il s'agit du plus important accord de partenariat académique
conclu avec une entreprise privée», s'est réjoui le porte-parole de
l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Nicolas Henchoz.
Il a souligné que l'argent pourrait être utilisé par d'autres
institutions (universités, hôpitaux) de la région qui possèdent
également des compétences dans les sciences du vivant.

De l'enfance à la vieillesse

L'accord signé par le Centre de recherche de Nestlé (CRN) et
l'EPFL englobe un vaste champ d'investigation, comprenant toutes
les étapes de l'existence. Il portera sur le rôle que joue la
nutrition dans le développement cérébral des enfants. A l'autre
bout de la vie, la recherche se focalisera sur l'étude des
mécanismes permettant de ralentir le déclin des fonctions mentales
avec l'âge ou de prévenir des maladies comme celle
d'Alzheimer.



L'accord comprendra également l'étude de la perception du goût et
de l'intensification des saveurs, précise Nestlé. Pour l'EPFL, cet
accord montre aux grandes entreprises qu'investir en Suisse est
aussi intéressant qu'à l'étranger. Les professeurs bénéficieront de
toute la liberté académique et de publication, alors qu'un comité
scientifique conjoint avec Nestlé élaborera les axes de recherche,
a commenté Nicolas Henchoz.



ats/ant

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Rôle-clé du cerveau dans l'alimentation

Pour Nestlé, cet accord s'inscrit dans le prolongement du cycle lancé il y a trois ans en vue de créer le premier forum scientifique voué exclusivement à l'alimentation et à la santé.

La dernière édition a contribué à améliorer la compréhension scientifique de l'importance de la nourriture dans l'alimentation du cerveau, comme le rôle-clé du cerveau dans le choix des aliments.

Une des conclusions essentielles des travaux a montré qu'une bonne alimentation peut améliorer les fonctions cérébrales.

Ainsi, il serait possible de mettre en place des objectifs nutritionnels spécifiques pour ralentir ou même stabiliser le processus de dégénérescence du cerveau dû à l'âge, explique le numéro un mondial de l'alimentation qui veut devenir le leader de la nutrition, de la santé et du bien-être.