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Climat: records de chaleur attendus en 2007

Climat, Mühlemann et Hingis
Les émissions de dioxyde de carbone pointées du doigt
L'année 2007 pourrait être la plus chaude jamais enregistrée en raison du réchauffement de la planète et du phénomène climatique El Nino. C'est ce qu'annonce jeudi l'Office météorologique britannique.

Selon le "Met Office", une combinaison de différents facteurs
fera probablement monter en 2007 les températures moyennes au-delà
du précédent record de 1998, tandis que 2006 devrait être la
sixième année la plus chaude qu'ait connue la Terre.



"Ces nouvelles informations constituent un avertissement
supplémentaire que le changement climatique a bien lieu à travers
le monde", a déclaré Katie Hopkins, scientifique de l'Office.

Températures prévues à la hausse

La planète a connu ses dix années les plus chaudes depuis 1994,
si l'on se base sur un siècle et demi de relevés de températures, a
indiqué pour sa part l'agence climatique des Nations unies.



L'Office britannique publie ses prévisions météo mondiales chaque
janvier en partenariat avec l'Université d'East Anglia. Il s'attend
à ce que les températures dépassent cette année de 0,54 degré
Celsius la moyenne à long terme de 1961-1990, qui est de 14
degrés.



Le "Met Office" a estimé dans un communiqué qu'il y avait 60% de
chances que 2007 soit au moins aussi chaude que 1998, année durant
laquelle les températures avaient déjà dépassé de 0,52 degré la
moyenne à long terme.

El Nino et émissions de CO2 en cause

La plupart des scientifiques sont d'accord pour dire que le
climat va connaître un redoux allant de deux à six degrés ce
siècle-ci, principalement à cause des émissions de dioxyde de
carbone induites par la combustion de carburants fossiles pour la
production d'électricité ou les transports.



Le Met Office a ajouté que le phénomène El Nino, un réchauffement
de l'Océan Pacifique qui perturbe le climat mondial, continuerait
de jouer sur les températures à la surface des mers pendant les
premiers mois de 2007.



ats/rtf/reuters/hof

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L'Australie alarmée

L'Australie pourrait être en proie à un effet de serre accéléré. Le réchauffement climatique semble en effet y agir plus rapidement qu'ailleurs, ont avancé mercredi des spécialistes du climat.

L'Australie, le continent habité le plus sec, qui connaît actuellement l'une de ses pires sécheresses, mène d'ores et déjà un véritable combat contre le réchauffement climatique, peut-on lire dans le bilan annuel du Service australien de météorologie.

La moitié du pays a besoin d'eau et l'autre moitié a subi en un an des précipitations correspondant à la quantité de pluie que reçoit normalement tout le continent. «La plupart des chercheurs s'accordent à dire que ce phénomène est lié à un effet de serre renforcé», a déclaré le principal expert du climat de ce service.

Le rapport révèle de forts contrastes climatiques entre les différentes régions. Chose rare, certaines ont connu des chutes de neige estivales, cet hiver, tandis que la sécheresse se renforçait et que de grandes villes restreignaient la consommation d'eau.

Si les pluies ont été plus fréquentes que la moyenne sur tout le pays en 2006, plusieurs nappes phréatiques et cours d'eau n'ont pas été suffisamment approvisionnés dans le sud-est du pays, principale région agricole et la plus peuplée du continent.