L'équipe du professeur Ariel Ruiz i Altaba, du Département de
médecine génétique, a découvert un moyen de bloquer la capacité
d'auto-renouvellement des cellules souches cancéreuses. Ce
résultat, obtenu grâce à l'injection d'une molécule appelée
cyclopamine, a été testé jusqu'ici lors d'expériences in vitro et
sur des souris.
La découverte des chercheurs genevois a été publiée en début de
semaine dans la revue scientifique «Current Biology». A terme, elle
pourrait aboutir à la création de nouveaux médicaments qui ne
s'attaqueraient qu'aux cellules responsables de la prolifération de
la tumeur, contrairement aux thérapies par rayons qui détruisent
toutes les cellules.
Avant cela, il faudra évidemment développer des molécules
efficaces pour des traitements ciblés et les tester sur des
patients réputés incurables, en collaboration avec l'hôpital
cantonal. Le professeur Ruiz i Altaba ne sait pas encore quand
pourra débuter cette phase critique.
ats/sun
Cellules souches dangereuses
Les cellules souches cancéreuses, qui résistent aux traitements actuels, sont responsables de la croissance de la tumeur dans de nombreux cancers parmi les plus répandus et les plus difficiles à guérir, explique le professeur Ariel Ruiz i Altaba.
Parmi eux, les cancers du cerveau, de la prostate, du sein, des poumons et de l'estomac.