Le mouvement Alliance pour la planète, qui rassemble ces
associations, avait convié citoyens et organismes institutionnels à
«5 minutes de répit pour la planète» entre 19h55 et 20h00. Une
plage horaire qui coïncide avec le pic traditionnel de consommation
des ménages français.
A Paris, la mairie a autorisé l'extinction des illuminations
décoratives de la Tour Eiffel. La vieille dame a éteint ses 336
projecteurs, plongeant dans la pénombre les personnes qui s'étaient
rassemblées sous l'édifice pour l'occasion. A Marseille,
l'éclairage de Notre-Dame-de-la-Garde a été éteint à la demande de
la mairie.
Réchauffement climatique
Ni le réseau de transport d'électricité (RTE) ni les
organisateurs de l'action n'étaient en mesure d'en évaluer l'impact
dans l'immédiat: les chiffres publiés en temps réels sur le site
internet des RTE mesurent en effet la consommation par quart
d'heure, alors que l'opération n'a duré que cinq minutes.
L'objectif de cette opération inédite était d'attirer l'attention
sur le réchauffement climatique au moment où 500 experts des
Nations unies débattent cette semaine à Paris sur ce thème, avant
la tenue vendredi d'une conférence mondiale sur l'environnement,
soulignent les organisateurs.
ats/ruc
En Suisse aussi
La ville de Lausanne a éteint 32 bâtiments et illuminations publics, dont la cathédrale, la fontaine de la Palud, le Palais de Rumine, la place de la Navigation, de même que plusieurs églises.
A Bruxelles, ce sont les lumières de l'hôtel de ville et de l'Atomium, symbole de la capitale, qui se sont éteintes.
A Rome, le Colisée et la place du Capitole ont plongé dans le noir à l'appel du maire Walter Veltroni.
En Espagne, le mouvement a gagné plusieurs monuments emblématiques de Madrid et Valence.
Aux Pays-Bas, la lumière a été éteinte à la chambre des députés à La Haye.
En Allemagne, le mouvement a été relayé par la Fédération des consommateurs d'énergie.
Les principautés de Monaco et d'Andorre ont également participé au mouvement.