Par l'accord signé sous l'égide de la Commission européenne, les
opérateurs ont convenu d'"élaborer des codes d'autorégulation d'ici
à février 2008". Douze mois après leur mise en place, la Commission
évaluera leur efficacité.
Contenus illicites
Les opérateurs soutiendront notamment le contrôle de l'accès aux
contenus pour adultes, les campagnes de sensibilisation des parents
et des enfants ou encore la lutte contre les contenus illicites
diffusés par téléphonie mobile.
Une consultation réalisée l'été dernier par la Commission avait
permis de mettre en évidence certains risques pour les jeunes
utilisant des téléphones portables, tels que le harcèlement, des
tentatives de séduction en vue de sévices sexuels ou l'accès à des
contenus pornographiques et violents.
Tous responsables
La consultation avait aussi fait apparaître clairement que la
responsabilité d'une utilisation sûre des téléphones portables
devrait être partagée par les parents, les éducateurs, les
opérateurs et les fournisseurs de services de téléphonie mobile,
ainsi que par les pouvoirs publics.
Cet accord a été signé dans le cadre de la 4e journée mondiale de
la sécurité sur internet, qui vise à sensibiliser le public à une
utilisation plus sûre de l'internet par les enfants.
ats/ruc
Les signataires de l'accord
Parmi les signataires figurent les groupes français Bouygues Télécom, Orange et SFR, l'allemand Deutsche Telekom, l'italien Telecom Italia ou encore le numéro deux mondial de la téléphonie mobile, le britannique Vodafone.
Des statistiques inquiétantes
Selon une étude britannique, 14% des enfants du Royaume-Uni ont été victimes de harcèlement téléphonique et 10% d'entre eux ont été destinataires d'images déplaisantes.
En Italie, en Allemagne et en Pologne, plus de 90% des adolescents utilisent des téléphones portables.