Les réseaux sociaux rivalisent d'efforts pour contrer la vague de fausses nouvelles, théories du complot, rumeurs et faux remèdes miracles qui a envahi la toile en quelques semaines. Twitter s'était déjà attaqué en mars aux propos directement contraires aux recommandations des autorités sanitaires.
Des étiquettes
"Désormais, nous utiliserons des étiquettes et des messages d'avertissement pour fournir des explications supplémentaires et des clarifications dans les situations où des tweets ont moins de risque de nuire mais peuvent tout de même semer la confusion ou tromper des personnes", a indiqué la plateforme.
En fonction du potentiel de danger des messages (modéré ou fort) et du type de problèmes qu'ils soulèvent (information non vérifiée, disputée ou trompeuse), les modérateurs du réseau répondront avec des mises en garde ou des avertissements, et iront jusqu'au retrait dans le pire des cas (information trompeuse et dangereuse).
Twitter compte s'appuyer sur des "partenaires de confiance" pour identifier les contenus douteux pouvant nuire. Le réseau social a déjà supprimé en avril des messages "nuisibles", comme ceux appelant à détruire les antennes 5G (suivant des théories complotistes liant cette nouvelle technologie à la propagation du nouveau coronavirus).
Bolsonaro tancé
Il a aussi retiré en mars deux tweets du compte officiel du président brésilien Jair Bolsonaro dans lesquels il remettait en cause le confinement décidé pour lutter contre le coronavirus.
Le chef de l'Etat brésilien avait publié trois vidéos sur son compte dans lesquelles on le voyait notamment aller à la rencontre des gens dans les rues de Brasilia, en contradiction avec les consignes de son propre gouvernement.
jfe avec agences