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Le parc des véhicules à gaz grandit

Les stations proposant du gaz naturel seront plus nombreuses
Les stations proposant du gaz naturel seront plus nombreuses
L'an dernier près de 1500 conducteurs ont opté, en Suisse, pour un véhicule fonctionnant au gaz naturel. Cela représente un chiffre qui a presque doublé en un an, mais qui reste marginal par rapport à d'autres pays.

Actuellement, 22 modèles de voitures de tourisme et 7 modèles de
fourgonnettes et petits utilitaires propulsés au gaz naturel et au
biogaz sont disponibles sur le marché suisse.



Selon les importateurs, près de 3500 véhicules à gaz roulent sur
les routes helvétiques (0,2 % du parc motorisé). Pas moins de
85 stations de remplissage sont en place, nombre qui devrait passer
à 100 à la fin de l'année et renforcer l'attrait pour ce type de
véhicule.

Sans particules fines

L'avantage du gaz naturel est de ménager le climat: il n'émet
pas de particules de suie ou de poussières fines et moins de CO2
que l'essence et le diesel. Le biogaz produit par les installations
de méthanisation et les stations d'épuration présente même un bilan
neutre en termes de CO2. Les véhicules à gaz naturel peuvent rouler
au gaz naturel comme au biogaz; ils disposent d'un réservoir à
essence comme solution d'appoint.

Gaz naturel ne rime pas avec GPL

Il ne faut toutefois pas confondre le gaz naturel comprimé
(GNC), qui est essentiellement du méthane, avec le gaz de pétrole
liquéfié (GPL,) qui est un mélange de propane et de butane. Les
deux carburants et leurs technologies ne sont pas
compatibles.



Les véhicules à GPL, très nombreux notamment aux Pays-Bas,
fonctionnent sans modification de l'injection avec de
l'essence.



agences/sig/het

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La Suisse à la traîne

En 2004, le parc mondial de véhicules fonctionnant au gaz naturel (GNC) comptait environ 3,5 millions d'automobiles et de bus. C'est en Amérique latine et en Asie que les véhicules au GNC sont les plus nombreux.

En effet, on assiste aujourd'hui à un fort engouement pour le gaz naturel dans les pays à faible PIB, car le gaz est moins coûteux que l'essence ou le diesel, la construction de raffineries n'est pas nécessaire et les gens peuvent convertir au gaz les véhicules existants.

Grand leader mondial, l'Argentine comptait environ 1,3 million de véhicules GNC en décembre 2004. Forts de cet exemple, tous les autres pays d'Amérique latine s'y mettent rapidement. Ainsi, le Brésil compte 700'000 véhicules GNC.

Le Pakistan (475'000 véhicules) et l'Inde (222'306) sont en plein boom. La Chine (76'000) compte sur le GNC pour contenir ses besoins de pétrole et maîtriser les problèmes de pollution.

En Europe, c'est l'Italie (400'800) qui arrive en tête. L'enthousiasme pour le GNC y est dû aux tarifs attractifs et à une taxation favorable.