Les chercheurs du monde entier travaillent à fournir un vaccin contre le coronavirus, seule manière quasi-certaine d’éradiquer la pandémie. Mais une fois la formule trouvée, devra-t-on tous se faire vacciner?
Dans le Point J, Dominique Sprumont, directeur-adjoint de l'Institut de droit de la santé à l'Université de Neuchâtel, évoque plutôt une "obligation non contraignante": "Un vaccin obligatoire ne signifie pas un vaccin forcé. Il est possible qu'on l’exige pour accéder à certains lieux ou professions mais on ne va pas venir manu militari vacciner ceux qui ne le souhaitent pas."
Egalement président de la commission d’éthique de la recherche du canton de Vaud, Dominique Sprumont regrette l’"égoïsme" des mouvements anti-vaccins. "Si c’était vrai que les vaccins étaient dangereux, ces gens-là signaleraient les effets secondaires à la pharmaco-vigilance, or ils ne le font pas."
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