Les nouveaux tags "Fact Check" (vérification des faits) apparaîtront dans les résultats photos et vidéos sur le moteur de recherche, a fait savoir Google.
"Les photos et les vidéos sont une façon incroyable d'aider les gens à comprendre ce qui se passe dans le monde. Mais le pouvoir des contenus visuels a ses écueils, comme l'origine, l'authenticité ou le contexte d'une image", a expliqué Harris Cohen, directeur produit chez Google.
>> Lire aussi : Twitter va ôter ou étiqueter les contenus "falsifiés" et "nocifs"
"A partir d'aujourd'hui nous allons faire apparaître des articles de vérification des faits dans la section Google Images pour aider les utilisateurs à se former une opinion plus informée sur ce qu'ils voient en ligne."
Dans son communiqué, la firme de Mountain View donne l'exemple de photos qui affirment montrer, à tort, des requins en train de nager dans les rues de Houston après un ouragan en 2017. Ces contenus mensongers avaient largement circulé sur la toile.
Les textes associés également concernés
Le nouveau système reposera sur la base de données ClaimReview, qui est alimentée par des vérificateurs indépendants. Si un internaute clique sur l'un des résultats de recherche pour voir l'image en plus grand, il verra, en-dessous de l'image agrandie, un résumé de l'article de fact-checking, qui pourra concerner aussi bien l'image elle-même que le texte associé.
Google a assuré que les nouvelles étiquettes n'affecteront pas l'ordre des résultats: "Nos systèmes sont conçus pour afficher les informations les plus appropriées et fiables, y compris provenant de sources qui font de la vérification des faits", a précisé Harris Cohen.
ats/gpe
L'UE appelle les géants du net à en faire plus
L'Union européenne a appelé, le 10 juin 2020, les géants du net à en faire davantage pour lutter contre "l'énorme vague de désinformation" suscitée par la pandémie de coronavirus.
L'UE va demander à ces plateformes (Facebook, Twitter, Google...) de publier un rapport mensuel sur les actions mises en oeuvre pour lutter contre la désinformation liée au Covid-19, a annoncé la vice-présidente de la Commission chargée des valeurs et de la transparence, Vera Jourova.