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Pornographie et racisme en hausse sur le net

La traque au cyber pédophile
La progression de la cybercriminalité préoccupe Interpol
Une recrudescence du nombre de sites racistes et pornographiques a été observée par un organisme de contrôle international, qui a rendu publique mercredi sa première analyse détaillée des activités illégales sur internet.

L'INHOPE (International Association of Internet Hotlines) a
recueilli pendant les 28 mois précédant décembre 2006 des
informations du public l'avertissant de la présence d'images
racistes ou pornographiques sur internet et a pris soin de les
vérifier une à une.

Dans son rapport, l'association fait état d'une hausse de 33% du
nombre de renseignements reçus du public concernant des images
racistes ou xénophobes, de 24% concernant la pornographie pour
adultes et de 15% pour la pédophilie.

900'000 appels

Chaque mois, l'INHOPE, qui collecte et traite dans 25 pays au
monde des informations sur les contenus illégaux ou potentiellement
nuisibles d'internet, a pu confirmer en moyenne 9600 cas de
pédophilie.



En 28 mois, l'association qui bénéficie d'un financement de
l'Union européenne, a traité 900'000 appels du public. Dans 160'000
cas, les autorités légales concernées ont été averties.



agences/het

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Comment lutter?

La création d'un système de filtrage empêchant le chargement d'images pédophiles sur l'internet était au centre d'une réunion de représentants des polices de onze pays européens mercredi à Madrid.

Des policiers spécialisés dans la cybercriminalité de Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Irlande, Italie et Suède cherchent les moyens d'obtenir l'accord des fournisseurs de portails internet pour un filtrage des contenus rendant plus difficile le chargement d'images de sites pornographiques.

La Norvège a déjà mis en route avec succès un programme pilote avec la Suède et le Danemark, qui doit servir de modèle aux pays de l'Union européenne.

Grâce à un tel programme, ceux qui chercheraient à charger des images pédophiles verraient leur accès aux sites bloqué et leurs coordonnées seraient envoyées vers des sites de monitoring de la police pour les identifier.