La plateforme retirera désormais les pubs qui affirment que les personnes de certaines origines, ethnies, nationalités, genre ou orientation sexuelle représentent une menace pour la sécurité ou la santé des autres, a indiqué le patron Mark Zuckerberg dans un discours sur son profil Facebook.
Le réseau fait face depuis plusieurs semaines à une pression croissante de la part de militants des droits humains, ainsi que d'une partie de ses employés, utilisateurs et clients pour modérer de façon plus intransigeante les contenus haineux.
Appel au boycott
Des organisations de la société civile américaine, dont la Ligue antidiffamation (ADL) et l'Association nationale pour l'avancement des personnes de couleur (NAACP) ont ainsi appelé les annonceurs à boycotter Facebook en juillet. Elles veulent obtenir une meilleure régulation des groupes y incitant à la haine, au racisme ou à la violence.
Le géant de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever, la société américaine de télécoms Verizon, le glacier Ben & Jerry's (Unilever), les fabricants d'articles de loisirs en plein air Patagonia, North Face et REI, ainsi que l'agence de recrutement Upwork ont répondu à l'appel.
Vendredi, Coca Cola, l'une des marques les plus connues du monde, a également annoncé qu'elle suspendait pendant au moins 30 jours toute promotion sur tous les réseaux sociaux, parce qu'"il n'y a pas de place pour le racisme". Unilever a fait une annonce similaire.
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Mark Zuckerberg est intervenu vendredi sur la préparation de la plateforme à l'approche de la présidentielle de novembre. Il a assuré que les mesures prises venaient "directement de retours de la part d'organisation de défense des droits".
ats/asch