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Campagne pour enrayer l'obésité des enfants

En Suisse, un enfant sur cinq est en surpoids
Berne se préoccupe du phénomène de l'obésité chez les petits
Pour enrayer le phénomène des problèmes de surpoids chez les jeunes enfants, Promotion Santé Suisse a lancé lundi à Berne la deuxième phase de sa campagne contre l'obésité intitulée "Poids corporel sain".

En Suisse, un enfant sur cinq est en surpoids, ont indiqué les
responsables devant la presse à Berne. Cette problématique touchant
déjà les tout-petits, il est important de prendre des mesures dès
le plus jeune âge.

Promotion Santé Suisse entend freiner la tendance au surpoids
d'ici 2010 avec une campagne nationale de quatre ans, dont c'est le
deuxième volet, intitulée "Poids corporel sain", focalisée entre
autres sur les femmes enceintes et les parents d'enfants jusqu'à
six ans. Le premier volet, en 2007, était placé sous les slogans
"La Suisse prend du ventre" et "Alors, on se bouge!".

Trop d'enfants en surpoids

Seize pour cent des enfants fréquentant un jardin d'enfants sont
concernés par le surpoids. Chez les écoliers des niveaux inférieur
et moyen, ce pourcentage passe à 22 et chez ceux du niveau
supérieur à 23, s'inquiète Promotion Santé Suisse lundi. Au total,
un enfant sur cinq est en surpoids et un sur vingt est obèse.



Les garçons sont plus souvent concernés par le problème que les
filles, révèlent encore les données relatives au poids des écoliers
des villes de Bâle, Berne et Zurich, recueillies au cours de
l'année scolaire 2005/06. Selon Promotion Santé Suisse, six cantons
mettent actuellement sur pied des programmes d'action pour tenter
d'enrayer ce phénomène. Des mesures sont en cours de planification
dans dix autres.



agences/hof

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Un programme devisé à 20 millions de francs

La Confédération a ainsi choisi le sport pour lutter contre l'obésité des enfants. Selon la presse dominicale, elle veut investir quelque 20 millions de francs pour étendre le programme "Jeunesse & Sport" à la classe d'âges des 5 à 10 ans.

Le directeur de l'Office fédéral du sport Matthias Remund a déploré dimanche dans la "SonntagsZeitung" que trop peu de parents se soucient de faire faire du mouvement à leurs enfants. Il a jugé nécessaire la création d'incitations pour éviter que davantage "d'enfants et de jeunes se retrouvent plus tard à la charge de l'assurance invalidité ou de l'assurance maladie".