Les ours polaires, que les autorités fédérales américaines
proposent de placer sur la liste des espèces en danger d'extinction
afin de les protéger, ont besoin de la banquise comme plate-forme
pour chasser les phoques, leur principale source de
nourriture.
Or, les modèles utilisés par les scientifiques de l'U.S.
Geological Survey, le Bureau géologique américain, montrent que les
superficies de glaces arctiques formant l'habitat des ours
populaires en été vont se réduire de 42% au cours des prochaines
décennies. L'été est une période cruciale de chasse et de
reproduction pour ces mammifères.
20'000 à 25'000 ours blancs
L'équipe de l'U.S. Geological Survey, composée notamment de
scientifiques du gouvernement américain, a analysé durant six mois
un ensemble de données pour établir la relation directe entre la
superficie des glaces arctiques et la survie des ours polaires,
dont la population totale est estimée entre 20'000 et 25'000.
Ces experts ont en outre estimé que leurs conclusions étaient
prudentes car les meilleurs modèles informatiques existants
sous-estiment probablement le rythme de fonte des glaces polaires,
selon eux.
afp/sun
Bientôt sur la liste rouge?
En décembre 2006, le Service fédéral de la pêche et de la vie sauvage avait proposé de placer l'ours polaire sur la liste des animaux menacés dans le cadre de la loi sur la protection des espèces en danger d'extinction (Endangered Species Act).
Il rendra sa recommandation au gouvernement sur cette question après une année d'examen, en janvier 2008.