L'information révélée jeudi par «L'Hebdo» a été confirmée à
l'ATS par Beatrice Howald, porte-parole de Swatch Group. Nicolas
Hayek, qui s'engage là à titre privé, et ses partenaires devraient
investir 20 à 30 millions de francs dans le but de réduire le coût
de production de la technologie de la pile à combustible
(PAC).
Après son projet avec DaimlerChrysler (Smart), abandonné dans la
phase de concrétisation au seul groupe allemand, Nicolas Hayek se
lance donc un nouveau défi. Il ambitionne toujours de développer
une voiture propre, se limitant cette fois à travailler sur le seul
moteur. Les premiers fruits de cette entreprise pourraient tomber à
l'horizon 2010.
Approche originale
Le projet Hayek est original dans la mesure où il intègre la
problématique de l'approvisionnement en hydrogène, source de gros
soucis écologiques. En effet, il faut de grandes quantités
d'énergie pour produire de l'hydrogène à partir de l'eau.
Actuellement, pour séparer l'hydrogène et l'oxygène, on utilise du
pétrole, du charbon ou du gaz. Le projet développé par Nicolas
Hayek, en collaboration avec l'entreprise d'électricité Groupe E
(EEF/ENSA) et les écoles polytechniques, repose lui sur
l'utilisation du solaire et de l'eau. D'où un bilan écologique
final très bon.
Swisstxt/nr
Voiture au gaz naturel: tests prometteurs
Des chercheurs du Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (empa) et du constructeur Volkswagen ont développé un catalyseur au gaz naturel d'un nouveau type. L'engin permet une forte réduction des émissions polluantes.
Des voitures à gaz usuelles testent actuellement ce catalyseur. Selon l'émission de SF «10vor10», une voiture au gaz pareillement équipée permet de réduire de 50% les émissions d'oxyde d'azote, de 50% celles de poussières fines et de 30% celles de CO2.
Selon les données de la société Gazmobile SA fournies au printemps, 3500 véhicules au gaz naturel circulent en Suisse. D'ici la fin de l'année, une centaine de stations-service devraient fournir du carburant sous forme de gaz.