Une douzaine de programmes font l'objet d'une évaluation, a indiqué Pascal Bachmann, directeur des services informatiques de l'Université de Zurich. Il confirme ainsi une information publiée par le journal gratuit «20 Minuten».
Les facultés décideront si elles veulent ou non utiliser les logiciels qui doivent être capables d'analyser textes et images. Il n'est pas prévu de contrôler systématiquement tous les travaux des étudiants, souligne Beat Müller, porte-parole de l'université.
Effet préventif
Pascal Bachmann estime que l'introduction du programme aura un effet préventif. Il rappelle encore que les plagiats sont le plus souvent découverts par les professeurs et pas par des programmes informatiques.
Le conseil de discipline de l'université a recensé deux cas de plagiats en 2005 et six en 2006. Cinq étudiants se sont vu signifier un renvoi provisoire de quatre à six semestres avec sursis. Dans un cas, le conseil a proposé l'expulsion définitive.
ats/tac
Pas de logiciel imposé
D'autres universités luttent aussi contre les plagiats avec des solutions informatiques. A Genève, il n'y a pas de logiciel imposé, mais différents moyens sont proposés aux facultés. Cette offre est utilisée de manière systématique par la plupart des facultés.
L'Université de St-Gall utilise elle systématiquement un logiciel anti-plagiat depuis 2004. C'est pourquoi les étudiants doivent présenter leurs travaux de diplôme sur support électronique.
Les facultés de l'Université de Bâle sont informées de l'existence de programmes informatiques. Elles décident seules de l'utilisation ou non de ces moyens. L'Uni est convaincue que la plupart des plagiats sont repérables sans avoir recours à un logiciel.