Publié

Le réchauffement n'est pas dû au soleil

Grâce à un kit, l'énergie solaire est transformée en hydrogène.
Le soleil n'est pas responsable du réchauffement climatique
Le réchauffement climatique observé au cours des dernières années n'est pas dû au soleil, confirme une étude publiée mercredi, allant ainsi à l'encontre de ceux qui doutent encore de l'origine humaine du réchauffement.

Le soleil a été moins actif depuis 1985 alors que les
températures moyennes sur la Terre continuaient d'augmenter, selon
cette étude menée par une équipe de chercheurs britanniques et
suisses et publiée dans les documents de la Royal Society A, le
journal de l'académie des sciences britannique.



Selon cette étude, le soleil a certes eu un effet sur le climat de
la Terre dans le passé, avant la révolution industrielle, mais "au
cours des vingt dernières années, toutes les tendances dans le
soleil qui auraient pu avoir une influence sur le climat de la
Terre sont allées dans la direction opposée à celle susceptible
d'expliquer la hausse globale des températures moyennes".

Une équipe de Davos

L'étude est dirigée par Mike Lockwood du laboratoire britannique
de Rutherford Appleton et Claus Froehlich du Centre mondial de
radiation de Davos, dans les Grisons.



Dans leur dernier rapport cette année, les délégués du Groupe
intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) ont
affirmé Le changement du climat est "sans équivoque".



Les émissions de gaz à effet de serre (GES), émises par les
activités humaines (principalement le recours aux énergies fossiles
comme le pétrole ou le charbon), sont responsables de
l'augmentation accélérée des températures depuis cent ans
(+0,74°C), selon leurs conclusions.



afp/boi

Publié

Une nouvelle preuve au Tibet

Les preuves du réchauffement climatique ne manquent pas.

Dernière en date, la semaine dernière, une étude affirmait que le Tibet a connu depuis le début du mois de juillet des températures moyennes supérieures de cinq degrés par rapport aux normales saisonnières.

Cette chaleur suscite des inquiétudes sur une éventuelle accélération de la fonte des glaciers de la région

La capitale tibétaine de Lhassa a également enregistré sa plus forte température depuis 30 ans, le mercure y atteignant 29 degrés.

Le Tibet connaît son troisième hiver chaud en sept ans avec des températures supérieures de neuf degrés par rapport à la moyenne en certains endroits.

Les glaciers ont fondu au rythme annuel de 131km2 au cours des trois dernières décennies.

Les autorités tibétaines ont ainsi tiré la sonnette d'alarme.