"Nous avons survolé le lac de Neuchâtel. Tout était tellement calme, c'était magnifique", a raconté l'éco-explorateur neuchâtelois à l'issue d'un vol qui a duré 49 minutes et atteint une altitude de 1500 mètres.
SolarStratos a réalisé son premier vol en 2017, avant d'être cloué au sol à l'été 2018 à cause d'une aile cassée. Ce n'est que le 23 juillet dernier qu'il a pu repartir. Jusqu'ici, tous les vols avaient été effectués avec un seul pilote.
Objectif, la stratosphère
Jeudi, c'est l'Espagnol Miguel Iturmendi qui tenait les commandes. Mais quand il sera formé, c'est Raphaël Domjan qui pilotera SolarStratos. La mission ultime du projet reste la même: atteindre la stratosphère grâce à l'énergie solaire lors d'un vol qui durera entre six et huit heures.
"Nous espérons pouvoir y arriver dès 2022. Mais cela sera un gros challenge. Notamment car il nous manque encore du financement", explique le père de SolarStratos. "Il faudra être tenace."
ther avec ats
Deux années difficiles
Raphaël Domjan reconnaît que ces deux dernières années ont été difficiles. "La casse de l'aile a été un coup dur et il a ensuite fallu se battre pour avoir gain de cause auprès de l'assurance", relève-t-il.
La crise du coronavirus n'a rien arrangé. "Mais contrairement à d'autres aventuriers, nos sponsors sont restés fidèles. Ces mois difficiles ont même resserré les liens dans l'équipe et avec nos partenaires", se réjouit-il.
Après PlanetSolar en 2012
Déjà à la tête du catamaran PlanetSolar, premier navire à avoir accompli en 2012 un tour du monde sur mer uniquement à l'énergie solaire, le Neuchâtelois Raphaël Domjan souhaite une fois encore démontrer le potentiel des technologies actuelles et promouvoir les énergies renouvelables.