Ces entités ont été synthétisées à l'Institut de chimie de
l'Université de Neuchâtel, indique celle-ci mardi dans un
communiqué. Les premiers tests biologiques à l'Ecole polytechnique
fédérale et au CHUV ont montré d'"excellents résultats" sur des
cellules de mélanome.
Potentiel confirmé
Les molécules à base de métaux, en particulier celles issues du
platine, sont beaucoup utilisées comme anticancéreux, mais avec un
inconvénient de taille: les effets secondaires. Le ruthénium, qui
fait partie du même groupe chimique que le platine, semble apporter
des solutions à ce problème, notent les chercheurs. Un potentiel
confirmé par des études cliniques.
Quant à la lumière, généralement un rayon laser, elle détruit les
cellules cancéreuses rendues sensibles à son action par un
médicament. Breveté, le nouveau plan d'attaque de l'Université de
Neuchâtel, combinant lumière et composés organo-métalliques, permet
"d'espérer un jour voir ces produits administrés à des patients",
conclut le communiqué.
ats/kot
Nombre de cancers sont incurables
Malgré les progrès de la chimiothérapie, le cancer reste une cause importante de décès.
Selon l'Université de Neuchâtel, une personne sur trois sera un jour directement touchée par cette maladie.
Bien que des traitements efficaces existent actuellement contre certains cancers, d'autres types de la maladie sont incurables.
Le développement d enouveaux agents est donc essentiel pour continuer de lutter efficacement contre ce fléau, estime l'Université de Neuchâtel.