"Il très difficile pour les scientifiques de déterminer la cause d’un échouage. Ce phénomène est peu étudié à ce jour et la plupart du temps, c’est multifactoriel", explique la biologiste Charlotte Bellot, active au sein de l’ONG lausannoise Swiss Cetacean Society (SCS), dans le Point J. "Parmi les raisons, on observe notamment les collisions, les filets de pêche, la pollution, ou encore des causes naturelles comme la météo ou les maladies", détaille-t-elle.
"Depuis quelques années, on observe une hausse des échouages qui sont dus à des accidents, où les animaux heurtent un bateau ou se retrouvent dans un filet de pêche", précise la biologiste, en ajoutant que les réseaux sociaux agissent aussi comme caisse de résonance.
Pour Pierre Bedos, bénévole au sein de Sea Shepherd Suisse, il y a un réel intérêt à partager ces images d’échouages sur Instagram ou Facebook. "Cela permet de sensibiliser le public au fait qu’il s’agit d’épisodes fréquents."
Juliane Roncoroni et l’équipe du Point J