Modifié

Le salut de l'Europe viendra de l'immigration

La population résidant en Suisse s'est encore accrue en 2007.
L'immigration ausecours de la population européenne.
La population européenne ne restera stable à l'avenir que grâce à l'apport de l'immigration, selon une étude. Certaines régions rurales pourraient même devenir désertes, alors que la Suisse se trouve en bonne position.

Sans migrants, la population totale dans l'UE diminuerait de 52
millions pour s'établir à 447 millions en 2050, indique cette étude
de l'Institut berlinois pour la population et le développement , qui porte sur les 27 pays
membres de l'Union européenne (UE) ainsi que sur la Norvège,
l'Islande et la Suisse.

Depuis les années 50, la part de la population de l'UE dans la
population mondiale n'avait pu rester stable que grâce à l'entrée
de nouveaux Etats membres. «Le prochain pas pour conserver cette
position de force dans le rapport démographique global serait
l'entrée de la Turquie», suggère l'Institut dans ses
conclusions.

Faible natalité

Un bas niveau des naissances est observé dans les 27 pays de
l'UE. Avec une moyenne de 1,5 enfant par femme, chaque nouvelle
génération diminue de 25% par rapport à la précédente, soulignent
les auteurs de l'étude, même si la situation est très différenciée
selon les régions et les Etats membres (lire ci-contre).



Au total 284 régions d'Europe ont été examinées pour cette
enquête. Les critères ont porté notamment sur le revenu, les
investissements dans la formation et les sciences, le nombre
d'enfants, le chômage ou encore le taux d'occupation des seniors.
La lanterne rouge revient aux régions de Bulgarie.



agences/ps

Publié Modifié

La Suisse tire son épingle du jeu

Des pays comme l'Allemagne et l'Italie ont des populations relativement âgées et en déclin, particulièrement dans les zones rurales périphériques.

«Il y aura certainement des zones que les habitants vont abandonner ces prochaines années - le nord de l'Espagne, le sud de l'Italie, la Bulgarie ou l'est de l'Allemagne», a expliqué le directeur de l'institut, Reiner Klingholz.

En revanche, des pays comme l'Islande, la Suède, la Norvège ou la Suisse tirent mieux leur épingle du jeu, soulignent les auteurs de l'étude.

Toutes ces régions se caractérisent par une structure démographique relativement stable, une haute valeur ajoutée, un bon niveau de formation et un taux d'occupation «impressionnant», y compris chez les personnes âgées, indique l'institut berlinois.