La première phase de l'amarrage à l'ISS s'est achevée mardi à 05h01 (heure suisse), selon des images diffusées en direct sur internet par la NASA. La deuxième phase, ou "hard capture", a eu lieu quelques minutes plus tard.
La capsule, baptisée "Resilience", a été lancée lundi du centre spatial Kennedy par une fusée Falcon 9 de la firme privée SpaceX. Elle avait à son bord trois Américains et un Japonais, Michael Hopkins, Victor Glover, Shannon Walker et Soichi Noguchi. "C'est un grand jour pour les Etats-Unis d'Amérique et pour le Japon", a déclaré Jim Bridenstine, chef de l'agence spatiale américaine.
Les astronautes, qui rejoignent dans la station deux Russes et une Américaine, resteront six mois dans le laboratoire orbital filant autour de la Terre à 400 km au-dessus des océans.
Deux autres vols habités en 2021
Ce premier vol opérationnel fait suite à la mission de démonstration réussie de mai à août, lors de laquelle deux astronautes américains ont été conduits vers l'ISS, puis ramenés sur terre sans encombre par SpaceX, première société privée à accomplir cette prouesse technologique.
Au total, SpaceX doit lancer deux autres vols habités en 2021 pour la NASA et quatre missions de ravitaillement cargo dans les 15 prochains mois. Une mission purement privée, via le partenaire Axiom Space, est également prévue à la fin 2021.
afp/oang
Échec de la mission européenne Vega
La fusée européenne Vega, qui devait mettre en orbite deux satellites pour le compte de l'Europe dans la nuit de lundi à mardi depuis Kourou en Guyane, a essuyé "une anomalie" dans sa "trajectoire", huit minutes après le décollage.
"La mission est perdue", a annoncé en direct Stéphane Israël, directeur d'Arianespace, la société qui opère les lancements.
Pour son deuxième lancement de l'année, Vega emportait SEOSAT-Ingenio, premier satellite espagnol d'observation de la Terre pour le compte de l'agence spatiale européenne (ESA).
Le petit lanceur européen devait aussi placer à environ 700 kilomètres d'altitude le microsatellite Taranis, pour le compte du centre national des études spatiales (CNES).
Vega avait déjà connu une défaillance à l'été 2019, qui avait entraîné sa destruction, par précaution. Il s'agissait de la 17e mission de Vega depuis la Guyane française.