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Facebook mise désormais sur les capteurs pour trouver des données

En 2014, Facebook a acheté les casques de réalité virtuelle Oculus pour 2 milliards de dollars. [AP Photo - Tony Avelar]
Facebook envisage de lancer sa propre montre connectée dès l'année prochaine / La Matinale / 1 min. / le 17 février 2021
Après les casques de réalité virtuelle et les écrans connectés, Facebook s'apprête à sortir une montre intelligente. Le patron du réseau social Mark Zuckerberg souhaite ainsi régner sur l'après-smartphone.

Selon le site The Information, Facebook envisage de lancer sa propre montre connectée dès 2022, à savoir une montre intelligente qui mettrait l'accent sur la messagerie et la santé.

Ces dernières années, l'entreprise de Menlo Park a multiplié les acquisitions et les projets d'objets connectés. Il y a eu notamment l'achat des casques de réalité virtuelle Oculus (2014), les bracelets qui lisent les pensées de Laboratoires CTRL (2019) ou encore le lancement des écrans connectés Portal (2018). Cette année, on attend la présentation des lunettes de réalité augmentée, développée avec Ray-ban.

Toujours plus de datas

La stratégie est claire. Facebook cherche à accroître encore sa connaissance des utilisateurs. Car ces données sont le coeur de son modèle économique qui vise à vendre de la publicité ciblée.

Comme pour Google ou Apple, il s'agit également de créer de véritables écosystèmes où le client trouve tout ce qui lui est nécessaire. Et s'il y a un abonnement à la clef, c'est encore plus profitable pour l'entreprise.

Pourtant, le pari de lancer une montre connectée n'est pas gagné, car Apple détient 55% du marché, selon les derniers chiffres de Strategy Analytics.

Protection des données

C'est pourquoi Facebook devrait arriver avec une politique des prix agressive. L'entreprise devrait également compter sur un design spécialement pensé pour les messageries maison comme Whatsapp, Instagram ou Messenger.

Reste la question de la confiance. Au moment de partager ses données de santé, certains se souviendront de l'amende record de 5 milliards de dollars infligée à Facebook pour l'affaire Cambridge analytica. La justice lui avait reproché de ne pas avoir su protéger les données personnelles de ses utilisateurs.

Pascal Wassmer

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Facebook a gonflé à dessein ses audiences publicitaires, selon une action en justice

Facebook savait que ses estimations sur son nombre d'utilisateurs n'étaient pas fiables et artificiellement élevées, mais a ignoré le problème afin de générer des recettes publicitaires plus importantes, accusent des entreprises d'après des documents juridiques dévoilés mercredi.

"Ce sont des revenus que nous n'aurions jamais dû avoir car ils étaient basés sur des fausses données", avait indiqué un employé dans un email interne, d'après les documents consultés par l'AFP.

Les plaignants affirment que les dirigeants de la plateforme savaient que sa mesure dite "Potential reach" ("portée potentielle") surestimait l'audience potentielle des campagnes publicitaires, mais n'ont pas cherché à rectifier la situation pour ne pas perdre de revenus.

"Ces documents ont été sélectionnés pour correspondre à l'histoire racontée par le plaignant. Le 'Potential reach' est un outil de planification de campagne qui n'est jamais utilisé pour facturer les annonceurs", a réagi Joe Osborne, un porte-parole de Facebook contacté par l'AFP.

Google, le numéro 1 de ce marché, et Facebook, le numéro 2, font face à des poursuites des autorités fédérales pour abus de position dominante.(afp)