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L'énergie préoccupe (un peu) les Romands

Les Romands ont encore du pain sur la planche question énergie.
Les Romands ont encore du pain sur la planche question énergie.
Selon un sondage commandé par EOS, l'approvisionnement en électricité de la Suisse préoccupe les Romands. Une majorité d'entre eux se soucient des économies d'énergie, mais leurs actions se limitent à de petits gestes quotidiens.

L'enquête réalisée par l'Institut Link et publiée jeudi par EOS
montre que davantage de personnes semblent prêtes à passer à
l'action pour réaliser des économies d'énergie.

Par rapport à 2006, les volontaristes passent de 48% à 54%.
Toutefois, 13% des sondés, les plus jeunes d'entre eux, avouent ne
rien faire, contre 10% en 2006.

Pas prêt à payer

Si le millier de Romands interrogés du 26 septembre au 5 octobre
plébiscitent les énergies renouvelables, ils ne sont pas prêts à en
payer le prix. Les sondés se disent préoccupés par les économies
d'énergie, mais leurs actions se limitent généralement à des gestes
simples du quotidien, tels que le réglage du chauffage ou une
utilisation plus adaptée des lumières (80%).



Leur engagement chute lorsqu'il s'agit de prendre des mesures plus
significatives comme le recours aux transports publics (50%) ou le
choix d'un approvisionnement en énergie verte pour leur
consommation privée (35%).

Chiffres surestimés

Les énergies renouvelables, l'hydraulique en tête, sont
plébiscités par plus de 77% des sondés, pour des raisons
écologiques principalement. Comme en 2006, les personnes
interrogées ont tendance à surévaluer la part des énergies
renouvelables ("petite hydraulique", éolien, biomasse, solaire,
géothermie) dans la production d'électricité: ils l'évaluent à 11%,
alors qu'elle ne représentait que 0,06% en 2006.



Les sondés estiment que le développement de ces énergies pourrait
représenter 44% de la production suisse d'électricité en 2020,
alors que l'objectif fixé par la Confédération est de 10%.
Toutefois, seule une minorité des personnes interrogées se disent
prêtes à assumer les surcoûts des kWh produits par les nouvelles
énergies renouvelables.

Projet méconnu

La pénurie éventuelle d'électricité inquiète les sondés qui ne
connaissent majoritairement pas la stratégie énergétique de la
Confédération basée sur les quatre piliers que sont l'efficacité
énergétique, le développement des énergies renouvelables, la
construction de nouvelles grandes centrales et le recours aux
importations.



Enfin, seuls 28% des sondés connaissent le projet de centrale à
cycle combiné au gaz naturel de Chavalon dans le Chablais.



agences/boi

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Les blocs de glace ont fondu

Le concours de blocs de glace organisé en Suisse alémanique a pris fin jeudi.

Les blocs d'une tonne placés dans des cabanes construites selon les normes Minergie ont bien résisté alors qu'ils ont fondu à grande vitesse dans des cabanes traditionnelles.

Après 42 jours dans une cabane Minergie à Bâle, il reste encore 2,4% du volume de glace initial, a indiqué jeudi le Département de l'environnement et de l'énergie de Bâle-Ville.

Dans la cabane traditionnelle, la glace a totalement fondu en 21 jours.

Dans cinq autres villes alémaniques (Riehen, Aarau, Baden, Winterthour et Zurich), les cabanes Minergie ont été ouvertes après 22 jours.

Il restait entre 40 et 50% du volume de glace initial, preuve selon les organisateurs qu'une bonne isolation permet d'importantes économies d'énergie.