"L'intelligence est le facteur spécifique des personnes HP, mais un test de QI seul ne suffit pas à les détecter. Il faut ajouter un bilan psychologique et observer comment la personne fonctionne", détaille Claudia Jankech, psychologue et psychothérapeuthe. "Il peut aussi y avoir des indices, comme un enfant qui sait lire très tôt par exemple."
Souvent, les élèves HP se sentent en décalage par rapport aux autres et cela peut conduire à des problèmes d’intégration
Mais si celles et ceux que l'on appelle en Suisse les "HP" bénéficient d'un cerveau très performant, cela n'empêche pas les échecs scolaires, au contraire. "Un enfant qui a appris à lire à 4 ans, voire à 2 ans et demi, risque de vite s'ennuyer dans une école publique où on commence à déchiffrer à 6 ans. Souvent, ces élèves se sentent en décalage par rapport aux autres et cela peut conduire à des problèmes d'intégration. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à les mettre dans une école privée, si on en a les moyens", poursuit Claudia Jankech.
Un accompagnement psychologique est-il utile? Y a-t-il de plus en plus de personnes détectées à haut potentiel? Et au fait, la série "HPI" est-elle crédible?
Caroline Stevan et l'équipe du Point J