Ce partenariat porte sur la réalisation d'études d'ingénierie, en vue de créer les infrastructures nécessaires pour accueillir les nouveaux avions, notamment pour les approvisionner en hydrogène liquide.
Les trois groupes partenaires "entendent combiner leurs expertises respectives pour accompagner la décarbonation du transport aérien et définir les besoins concrets et les opportunités qu'apporte l'hydrogène au secteur aéronautique", avec l'objectif de "contribuer à l'émergence d'une filière française innovante et stratégique pour une aviation mondiale décarbonée", ont-ils fait savoir dans un communiqué commun.
Dans un premier temps, une étude portant sur un panel représentatif d'une trentaine d'aéroports dans le monde "permettra de déterminer les différentes configurations du développement et de l'approvisionnement en hydrogène liquide", est-il indiqué.
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Des scénarios et plans détaillés
Des scénarios et plans détaillés seront ensuite élaborés pour les deux principaux aéroports parisiens, Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly, afin de "définir les infrastructures requises, le dimensionnement et l'implantation, lesquels devront prendre en compte l'ensemble des contraintes liées d'une part aux normes de sécurité industrielle et d'autre part à celles de l'aéronautique".
Ce partenariat "est une étape importante et nécessaire pour préparer la mise en service d'un avion zéro émission d'ici 2035", résume Antoine Bouvier, directeur de la stratégie d'Airbus, cité dans le communiqué.
Fin mai, onze projets visant à développer une filière hydrogène aéroportuaire en Ile-de-France, allant de son stockage à l'avitaillement de futurs avions "zéro émission", avaient été retenus à l'issue d'un appel à manifestation d'intérêt, avec pour objectif de "premières expérimentations sur site dès 2023".
L'Etat français a annoncé en juin 2020 qu'il allait consacrer 1,5 milliard d'euros d'ici à 2022 pour "parvenir à un avion neutre en carbone en 2035".
ats/fgn